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Hydraulique : LE CERCLE DE DIOILA FORME AU TRANSFERT DES COMPETENCES

Le cercle de Dioïla, avec l’appui de l’Union européenne, a organisé du 12 au 14 mai, un atelier de formation à l’intention de 9 centres bénéficiaires du Programme d’appui aux collectivités territoriales pour l’eau potable et l’assainissement (PACTEA II). La session était consacrée au transfert des compétences et à la maîtrise d’ouvrage dans le secteur de l’hydraulique.
Elle a regroupé maires, secrétaires généraux des mairies, représentants des services techniques, d’associations des usagers de l’eau potable, d’organisations socio-professionnelles, responsables de projets et programmes.

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En ouvrant les travaux de l’atelier, le tout nouveau préfet du cercle de Dioïla, Dédéou Maïga, a noté que dans le contexte de la décentralisation, les collectivités territoriales sont désormais responsables de la planification, de la réalisation et du fonctionnement des infrastructures hydrauliques.
Durant les travaux, les participants ont planché sur différents thèmes comme la délégation de gestion des adductions d’eau potable aux opérateurs privés, les principes directeurs de la gestion des pompes à motricité humaine, la situation de l’approvisionnement en eau potable dans la Région de Koulikoro.
Grâce aux différentes communications, les participants des 9 centres venant de Kangaba, Kati, Kolokani, Koulikoro et Dioïla se sont familiarisés avec les outils d’aide à la prise de décision élaborés par la direction nationale de l’hydraulique. Destinés à accompagner les acteurs du secteur de l’eau et l’assainissement, ces outils comprennent notamment la Stratégie nationale d’alimentation en eau potable, le guide méthodologique et la base de données du Système d’informatique de gestion de l’eau au Mali (SIGM).
La clôture des travaux a été présidée par le préfet-adjoint, Boubacar Kané. Celui-ci, après avoir remercié tous les partenaires techniques et financiers, a invité les responsables des collectivités à assumer pleinement la compétence transférée et à marquer ainsi un progrès dans le processus de décentralisation. Il a enfin demandé aux participants d’effectuer un exercice de restitution des résultats de l’atelier dans toutes les communes couvertes par le PACTEAI.
A. B. COULIBALY
AMAP-Dioïla

Dioïla : LE JAPON DOTE FARAKAN DE NOUVELLES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES

Farakan est un village de la commune rurale de Kémékafo, dans le cercle de Dioïla. La localité dispose de nouvelles infrastructures scolaires grâce à la coopération japonaise : trois salles de classe, une direction, un secrétariat et un magasin, deux blocs de trois latrines. Un forage complète le dispositif. Ces infrastructures ont coûté 63 000 euros, soit environ 41,2 millions de Fcfa.
Les réalisations ont été inaugurées le 21 mai dernier par l’ambassadeur du Japon au Mali, Akira Matsubara. La cérémonie d’inauguration a eu lieu en présence du sous-préfet de Dioïla, Djinémoussa Diakité, du directeur de l’académie d’enseignement et de celui du centre d’animation pédagogique de Dioïla. Les enseignants, les élèves et une foule de curieux y ont assisté.
Dans son mot de bienvenue, Modibo Berthé, le porte-parole des 688 élèves de l’école de Farakan créée en 1974, a rendu hommage à la coopération japonaise grâce à laquelle cette école est enfin dotée d’infrastructures dignes de ce nom. Il a demandé aux autorités et partenaires d’envisager la clôture de l’établissement scolaire et la construction d’une cantine scolaire pour les élèves qui viennent des villages voisins dont certains sont distants de 6 à 9 kilomètres.
Yacouba Sidibé, le représentant de l’Association des ressortissants pour le développement du secteur de Farakan, a indiqué que pendant deux ans, cette association a pu collecter 5 millions de Fcfa pour construire trois salles de classe en semi dur. Cet engagement collectif a incité l’ambassade du Japon à financer la construction des trois salles de classe en dur.
Evoquant l’adage qui dit « Aide-toi et le ciel t’aidera », Yacouba Sidibé a souhaité des réalisations similaires à Bouraba, Kanfara, Falani et Sénou, et dans d’autres localités de la commune de Kémékafo.
Le directeur du centre d’animation pédagogique de Dioïla, Salif Idrissa Kéita, a souligné le mérite des membres du comité de gestion scolaire (CGS) de Farakan dans la construction des infrastructures scolaires. Il a invité les maires à pérenniser le cadre de concertation qu’est le CGS et de l’animer. Il a saisi l’occasion pour demander à tous les acteurs de l’école d’aborder la présente période des examens de fin d’année avec sérénité et confiance en chassant hors de l’espace scolaire des pratiques comme la fraude et la fuite des sujets.
Le maire Kémékafo, Mamourou Sidibé, s’est dit fier de l’engagement du comité de gestion scolaire de Farakan. Un engagement qui a érigé le CGS en structure pilote dans le cercle de Dioïla et au Mali. Cette qualité a aussi guidé le choix de la coopération japonaise. L’édile a souhaité avoir plusieurs Farakan dans sa commune.
Avant de couper le ruban symbolique avec le sous-préfet, l’ambassadeur du Japon a souligné que cette infrastructure est le fruit de la coopération économique non-remboursable du Japon en faveur du Mali. Akira Matsubara a noté que la crise institutionnelle et sécuritaire de 2012 avait retardé sa réalisation. Lui aussi a félicité le comité de gestion scolaire et invité les habitants de la localité à assurer une gestion responsable de l’école en la conservant toujours propre grâce à un nettoyage quotidien que devraient assurer les élèves eux- mêmes. Pour le diplomate nippon, construire une école est une bonne chose mais l’entretenir est la meilleure des choses.
Le sous-préfet central prévoit que les nouveaux locaux contribueront à améliorer la qualité de l’enseignement dans l’établissement. La construction d’infrastructures scolaires va, de son point de vue, dans le sens de la stratégie nationale de l’éducation sous-tendue par la politique de gestion de l’école en mode décentralisé c’est-à-dire la prise en charge des problèmes scolaires par la communauté et l’amélioration de la qualité de l’enseignement.
A. B. COULIBALY
AMAP-Dioïla

source : L Essor

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