L’affaire Petit Guimba opposé aux frères Hawil est en train de défrayer la chronique. Chacun y va de son interprétation. Et pour couper court aux accusations à leur encontre, Hassan Hawil et Nahim Hawil, les frères d’Abass Hawil (percuté par la voiture de Petit Guimba) étaient devant la presse le 14 septembre dernier pour donner leur version des faits et démentir les accusations à leur encontre.
Selon Hassan Hawil, le fond du problème est que Youssouf Kéïta dit Petit Guimba n’arrive pas à digérer que son ex-petite amie, Zara, l’ait quitté pour se marier avec lui (Hassan). En effet, selon toujours Hassan Hawil, après ce mariage civil, Petit Guimba n’a cessé de les provoquer.
“Nous avons tout fait pour éviter l’affrontement. Mais c’est le vendredi 9 septembre 2016, quand nous étions devant le restaurant Paradise que Petit Guimba est venu nous provoquer avant de repartir. Mon frère Abass a appelé Petit Guimba pour qu’il revienne afin de régler définitivement la situation conflictuelle entre nous. Arrivé sur place, Petit Guimba n’a voulu rien comprendre. Et il est entré dans sa voiture et a foncé à vive allure sur mon frère Abass qui tentait de s’interposer entre nous. C’est ainsi qu’il percuta mon frère Abass qui sera coincé sous la voiture de Petit Guimba. Abass a quatre côtes brisées, le bras et le pied cassés, son poumon est touché, ses fesses et son dos sont égratignés. C’est ainsi que des clients du restaurant et des témoins de la scène s’en sont pris à Petit Guimba avant que la police n’intervienne. Mon frère Abass se trouve présentement en soins intensifs à la clinique Pasteur. Nous avons commis Me Mamadou Sow pour nous défendre”, ont expliqué Hassan Hawil et Nahim Hawil.
Ils ont ensuite démenti les propos racistes distillés contre leur famille. “Nous ne sommes pas racistes. J’ai la nationalité malienne. Tous mes amis sont des Maliens. Nous ne connaissons pas un autre pays en dehors du Mali. Nous sommes nés et avons grandi ici au Mali qui nous a tout donné. Donc, nous ne pouvons pas être contre les Maliens”, a-t-il précisé, avant de dire qu’ils sont prêts à accepter le pardon demandé par les artistes. Mais, a-t-il ajouté : “Nous n’allons pas pour le moment retirer notre plainte. Nous restons derrière la justice”.
Aux dernières nouvelles, Petit Guimba a été arrêté par les éléments du commissariat du 15e Arrondissement et déféré à la prison centrale de Bamako-Coura. Il est accusé de coups et blessures volontaires. Il sera jugé le 6 octobre 2016. En attendant ce jugement, il a le temps de méditer sur son sort, enfermé jour et nuit entre quatre murs.
Siaka Doumbia
Source :Aujourd’hui-Mali