Le manager général de DFA-Communication, Amadou Moustapha Diop, est le nouveau président du Groupement professionnel des agences de communication du Mali (GPAC). Il est élu pour un mandat de trois ans du bureau. La nouvelle a été donnée aux journalistes lors d’une conférence de presse organisée au siège de DFA-Com et qui a été consacrée à la présentation des membres du bureau du GPAC. C’est un bureau de 13 membres dont quatre constituent le groupe de réflexion.
Le nouveau patron du GPAC, Amadou Moustapha Diop, a été élu par ses pairs à l’unanimité à l’issue des travaux de l’assemblée élective tenue le 18 mars dernier. Il place son mandat sous le signe de la cohésion pour assurer la culture de l’excellence. Pour y parvenir, le président du GPAC ambitionne de renforcer le dialogue avec tous ses partenaires et particulièrement le département de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, pour l’adoption d’une nouvelle loi pour régir le secteur qui, selon lui, ne peut continuer à être régenté par des textes datant de 1980.
Face à la presse, il a indiqué que l’une des batailles de la corporation qui affiche près de 20 milliards FCFA de chiffre d’affaires annuel, est d’œuvrer vers un développement durable et de création de valeur. Pour lui, ce combat sera mené sur la base d’une concurrence saine et transparente. A en croire le vice- président du Conseil national du patronat malien (CNPM), chargé des relations avec les groupements et fédérations, le GPAC ne peut arriver à ses fins sans l’accompagnement de la presse qui est un partenaire incontournable des agences de communication. Cependant, M. Diop déploré la question de 30% sur les tarifs de l’AMAP par le département de tutelle, qui fragilise les agences déjà affectées par la crise actuelle. « Le ministère doit revoir sa copie », dit-il avant de dénoncer l’envahissement arbitraire du marché publicitaire malien par des entreprises étrangères pendant que les compétences nationales sont à la hauteur. Cette concurrence déloyale tue les agences de communications nationales. C’est pourquoi, le président du GPAC a interpellé la Haute autorité de la communication (HAC) à prendre ses responsabilités pour assainir le milieu Parmi ces entreprises, RFI a été pointé du doigt. Pour conclure, il dira : « Notre combat est aussi celui de la presse. Quand ces gens vont en finir avec les agences, ils vous mangeront aussi ».
Le Groupement professionnel des agences de communication compte à ce jour 65 agences de communication sur plus de 300 exerçant la profession au Mali.
Jean GOÏTA
Source : Le Pouce
