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Gestion durable des terres et des eaux : LE PGDTE DIFFUSE SON PLAN D’ACTIVITES 2016

 

puits pompe eau potableLe projet développera des outils de formation sur la GDTE, qu’il testera et améliorera de façon dynamique en fonction des réactions des utilisateurs

C’est dans le cadre moderne de l’hôtel du « Cinquantenaire » de Sikasso que les participants de l’atelier de planification des activités 2016 du Projet de gestion durable des terres et des eaux et appui environnemental au PAPAM (PGDTE), ont planché du 17 au 19 novembre sur le menu de son programme d’activités 2016. Le démarrage des travaux a fait l’objet d’une cérémonie présidée par Abdallah Ag Idias Imick, chargé de mission au département de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable. Il avait à ses côtés, le conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur de la région de Sikasso, Dramane Coulibaly, le chef de la division communication de l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD), Ibrahim Maïga, et le coordinateur national du PGDTE, le Dr Alamir Sina Touré.
En présence des chefs des services techniques régionaux et locaux des Eaux et Forêts, de l’élevage et de la pêche des régions de Sikasso et Mopti, le représentant du chef de l’exécutif régional a planté le décor, en égrenant les problèmes aigus que connaissent ces différents sous secteurs qui constituent le socle du développement économique et social de notre pays. La succession des sécheresses des années 1970-80 cumulées aux effets actuels des changements climatiques, ont considérablement affectées les ressources naturelles dont dépendent près de 80% de la population malienne. L’irrégularité de la pluviométrie porte un préjudice aux activités agro-pastorales qui en sont fortement tributaires. Cette situation a précipité certaines zones du pays dans un état de précarité écologique dont l’extrême acuité doit interpeller la conscience humaine, a souligné Abdallah Ag Idias Imick. Elles sont à la base de l’installation de l’insécurité alimentaire, de la multiplication et de l’exacerbation des conflits liés à la terre, à l’eau et aux pâturages. Tous ces facteurs, au delà de la pauvreté qu’ils entretiennent, ont un impact évident sur l’équilibre social des communautés rurales et sur les efforts de mise en œuvre des programmes de développement, a regretté le représentant du ministre.
Pour atténuer cet impact, l’État a entrepris d’accroître l’utilisation des pratiques de gestion durable des terres et des eaux dans des systèmes de production ciblés, afin de réduire, d’arrêter, voire d’inverser la tendance de dégradation des terres dans les agro-éco-éco-systèmes du pays. C’est dans cette perspective que faisant suite aux principes de planification du Système des Nations Unies qui inscrit, à la fin de chaque année civile, l’élaboration du programme de travail annuel (PTA) de l’année suivante que le PGDTE a organisé un atelier de planification des activités de 2016 et tous les outils qui y sont liés, avec l’ensemble des parties prenantes. La session est mise à profit pour évaluer le PTA de 2015. Ensuite, sur la base des progrès effectués, résultats atteints et enseignements tirés, le PTA de l’année 2016 du projet appelé PTBA a été élaboré. Le PTBA sera soumis en réunion du Comité national de pilotage pour son approbation qui amorce la mise en œuvre des activités.
L’utilisation rationnelle des terres afin de satisfaire les besoins humains évolutifs tout en maintenant ou en restaurant le potentiel de production à long terme de ces ressources et de leurs fonctions écologiques, constituent les défis majeurs auxquels nous sommes confrontés, avise Dramane Coulibaly. Selon lui, les technologies de GDTE que le projet développera au bénéfice des producteurs, doivent servir de base à la conservation des ressources naturelles. Le projet qui doit promouvoir les prestataires privés en service de GDTE, intégrera en même temps dans les systèmes existants de formation en vulgarisation agricole, de nouveaux outils dans les sites de projet. L’approche de géo-référencement, de suivi et de planification de la gestion des agro-éco-systèmes qui sera élaboré et adopté en tant que partie du cadre de suivi et évaluation du PAPAM et du secteur agricole, va permettre de tenir des statistiques fiables sur le secteur, a-t-il espéré.
Ce projet a été initialement conçu pour être une composante d’un programme plus large de développement intitulé « Promouvoir la production agricole au Mali » (PAPAM) à travers sa composante GDTE, a expliqué le Dr Alamir Sina Touré. Il vise deux résultats : adopter, diffuser et rendre disponibles les technologies de GDTE ; et accroître les services de conseil publics et privés au bénéfice des producteurs. A cet effet, le projet développera des outils de formation sur la GDTE qu’il testera et améliorera de façon dynamique en fonction des réactions des utilisateurs. Ces outils seront déployés dans les sites du projet dans le cadre de la diffusion de l’approche de renforcement des capacités du PAPAM. Le projet encouragera la création de réseaux de prestataires de service spécialisés que les OP et d’autres entités pourront rémunérer pour des services importants. Le rôle du projet sera de promouvoir l’émergence de prestataires privés de services de Gestion durable des terres et des eaux.
Ce but pourra être atteint en initiant la spécialisation en GDTE dans les instituts de formation en vulgarisation agricole, ou en intégrant dans les programmes existants, des modules de formation sur les GDTE déjà identifiés, a indiqué le responsable du projet. Un système ample de suivi des impacts agricoles sur les ressources naturelles et les écosystèmes existe et est fonctionnel. Un système géo-référencé de suivi et planification de la gestion des agro-éco-systèmes sera élaboré et adopté en tant que partie du cadre de suivi & évaluation du PAPAM et du secteur agricole. Il s’agira de rétablir la production régulière de statistiques fiables sur le secteur ; fournir des informations actualisées aux décideurs ; faciliter la consultation sectorielle sur la base d’informations et d’analyses fiables et suivre l’évolution du secteur et ses impacts sur les ressources naturelles et les écosystèmes. En effet, le projet s’attachera à soutenir le gouvernement pour lui permettre de renforcer ses compétences dans la supervision, le suivi et la coordination d’ensemble du secteur agricole.
C. A. DIA

source : Essor

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