La première promotion du Groupement d’action rapide de surveillance et d’intervention au Sahel (GARSI SAHEL) est composée d’une centaine de gendarmes aguerris capables de faire face à toute menace partout au Mali.
La Caserne Chef d’Escadron Balla Koné de Faladié a abrité, le mardi 11 décembre, la cérémonie de fin de formation de cette nouvelle unité de la gendarmerie. La cérémonie était présidée par le secrétaire général du ministre de la Sécurité et de la Protection civile. C’était en présence du Directeur général de la gendarmerie nationale, le général Satigui dit Moro Sidibé.
Ce premier escadron du Groupement d’action rapide de surveillance et d’intervention est composé d’une centaine de gendarmes formés à la technique de groupement d’action rapide de surveillance et d’intervention. Ce projet de groupement d’action rapide de surveillance et d’intervention est financé par l’Union européenne dans le cadre d’un partenariat d’une longue durée.
Selon Francisco Espinosa Navas, général de division, directeur du projet GARSI-SAHEL, cette nouvelle unité fait partie d’un projet régional pour améliorer la sécurité dans les pays du G-5. La formation a regroupé six pays qui parlent la même langue.
Le directeur général de la gendarmerie, le général de brigade Satigui dit Moro Sidibé, a noté que cette nouvelle unité sur le terrain contribuera au renforcement de capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité. Il a aussi exprimé sa satisfaction de voir que l’unité GARSI Sahel viendra s’ajouter à la quarantaine de brigades déjà créées en 2017.
Selon lui, le terrain n’étant pas suffisamment occupé, il serait donc nécessaire d’en créer plus pour faciliter l’implantation des unités de la gendarmerie un peu partout sur toute l’étendue du territoire national.
Le DG de la gendarmerie a déclaré qu’après plusieurs moments de constat, les responsables de la sécurité ont compris que la gendarmerie était à 17% de couverture sécuritaire du territoire. Une observation, selon lui, qui a donc suscité en février 2018 la création de l’unité GARSI sous l’impulsion de l’Union européenne et des plus hautes autorités pour la surveillance des frontières.
«C’est une formation d’aguerrissement car c’étaient des gendarmes déjà formés, donc il fallait juste spécialiser les éléments dans leur domaine face à la mission qui les attend sur le terrain», a-t-il déclaré.
Une remise symbolique de lots de matériels et des séries d’exercices de simulation ont marqué la cérémonie.
Daouada S. Dao/Stagiaire
Le Débat