Après la cérémonie de réconciliation entre bérets rouges et bérets verts, tenue sous l’égide du président Dioncounda Traoré, ce dernier avait ordonné la libération immédiate de tous les détenus militaires.
Cette déclaration avait révolté le Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM) qui avait estimé que l’exécutif ne devait pas s’immiscer dans le domaine judiciaire et s’était opposé catégoriquement à toute libération. A la grande surprise de tous, 5 militaires ont été libérés le jeudi 18 juillet 2013 vers 12 heures.
Il s’agit des capitaines bérets rouges Alou Ongoïba et Toumani Diakité; des lieutenants bérets rouges Bourama Traoré, Yaya Niambelé et Alassane Ag Archéwal ; et du lieutenant-colonel Yacouba Traoré, membre, lui, de la Garde Nationale.
A noter que 21 bérets rouges restent jusqu’à présent introuvables. La justice a ouvert une enquête. Le juge d’instruction Yaya Karambé du Pôle Economique, chargé du dossier, doit entendre, le 23 juillet, une dizaine de bérets rouges sur la disparition de leurs frères d’armes. A ce jour, seul le colonel Abidine Guindo, ex-patron des bérets rouges, garde prison.
Abdoulaye Guindo
Source: Le Procès Verbal