« La grève est maintenue pour 10 jours, malgré nous ». Voilà l’annonce de Hamadoun Bah, secrétaire général du syndicat national des banques, assurances, établissements financiers, microfinances et commerces du Mali, lors d’une conférence de presse le mardi 21 juillet 2020. À l’en croire, il s’agit d’« un combat pour tous les travailleurs ».
Selon M. Bah, cette grève n’est nullement une revendication. Elle vise plutôt « une réparation ». Raison pour laquelle, il a invité tous les travailleurs à suivre le mot d’ordre sans aucune crainte, pour leur droit d’adhérer à des mouvements syndicaux.
Aux dires de M. Bah, le motif de cette grève de trois jours, renouvelables, en cette veille de Tabaski n’est autre qu’une revendication de droit pour un travailleur « dégradé » et muté de son poste pour le motif qu’il a participé à des mouvements syndicaux. Ce qui amène M. Bah à indiquer qu’un « travailleur ne mérite pas être dégradé parce qu’il s’est mêlé du syndicalisme ».
Exceptionnellement, pour cette grève, le secrétaire général prévient qu’il n’y aurait pas de services minimes au niveau des banques, assurances, établissements financiers, microfinances et commerces. Ce jusqu’à la satisfaction de la réparation demandée à savoir, l’annulation de la mutation de Mme Kéita, puisque c’est d’elle dont il s’agit, en la ramenant à son ancien service.
M. Bah rappelle que cette situation perdure depuis plus d’un an en raison de nombreuses négociations qui étaient en cours. Mais qui malheureusement ont toutes échoué.
Aux dernières informations, il est nous revenu d’une source crédible que les parties se sont comprises et que le mot d’ordre a été levé.
F.T.