« La France salue l’adoption à l’unanimité de la résolution 2480, qui renouvelle le mandat de la MINUSMA pour une durée d’un an à périmètre constant. » C’est ainsi que débute l’intervention de François Delattre, représentant permanent de la France au Conseil de sécurité des Nations Unies, sur la prorogation du mandat de la MINUSMA.
Il est revenu sur la motivation de ce renouvellement tout en rassurant des sanctions contre les récalcitrants à la mise en œuvre de ce document. M. Delattre ira plus loin en faisant savoir que d’ores et déjà une procédure de désignation à l’encontre de 5 individus responsables de blocages a été initiée. Cela, « suite à l’absence de réalisation des objectifs prioritaires définis par le Conseil en juin 2018, dans le dernier mandat de la MINUSMA ». Le représentant permanent de la France au Conseil de sécurité des Nations unies est revenu également sur la dégradation de la situation sécuritaire au Mali. À ce titre, Delattre explique que la Résolution 2480 « appelle les autorités maliennes à y développer sans délai une stratégie globale pour mettre fin aux violences et assurer le retour de l’État. Elle encourage la MINUSMA à renforcer son action dans cette zone, qui est désormais élevée au rang de seconde priorité stratégique. »
Delattre ne se limite pas là et va plus loin dans ses explications : «La résolution 2480 trace également une perspective claire s’agissant de l’avenir de la MINUSMA, en établissant que sa stratégie de sortie repose sur le redéploiement des forces armées maliennes sur l’ensemble du territoire malien ainsi que sur la pleine opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel, sans pour autant risquer de porter atteinte aux efforts consentis jusqu’ici pour la stabilisation du Mali et du Sahel. »
Source: Le Pays-Mali