Il faut 655,96 francs CFA pour acheter un Euro. C’est une valeur intangible qui n’est pas soumise aux variations du marché des changes. Cette parité fixe est issue de la création, après la Seconde Guerre mondiale, d’un mécanisme incluant les colonies françaises d’Afrique dans la sphère monétaire française.
Entrave au développement ou facteur de stabilité, tels sont les termes du débat auquel Jean-Pierre Boris a convié trois personnalités.
⇒ Pour en débattre :
– Kako Nubukpo est économiste. Il a été ministre de la Prospective du Togo, et est aujourd’hui à la tête du Département économique et numérique de l’Organisation internationale de la francophonie. Kako Nubukpo est l’un des principaux animateurs du débat sur le franc CFA, et l’un des coordonnateurs du livre collectif intitulé «Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. A qui profite le franc CFA ?», et paru aux Editions La Dispute.
1 / L’ancrage du franc CFA
Dans le débat sur le franc CFA, un fait est patent, c’est l’ancrage de cette monnaie dans les habitudes des consommateurs de la zone franc depuis plusieurs générations. Exemple, en Côte d’Ivoire, locomotive économique de la zone UEMOA, avec ce reportage Eco d’ici Eco d’ailleurs signé Frédéric Garat
Reportage CFA / Frédéric Garat
2 / La dollarisation de l’économie ougandaise
Au moment où des critiques s’expriment sur le franc CFA, les pays d’Afrique de l’Est réfléchissent à créer une monnaie commune. Des pays d’Afrique de l’Est qui ont chacun leur monnaie et souffrent de la dollarisation de leurs économies Exemple l’Ouganda avec ce reportage Eco d’ici Eco d’ailleurs signé Charlotte Cosset à
Kampala. Reportage Ouganda/ Charlotte Cosset
Source: RFI