Du mardi 28 au jeudi 30 septembre 2021, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en partenariat avec le bureau régional multi-sectoriel pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), organise la première édition du Forum des humanités africaines (FHA-fondateur) à Bamako. Le thème de cet important forum, placé sous la présidence du président de la Transition, est intitulé : «Langues et cultures africaines, socles des humanités africaines».
En prélude à ce rendez-vous africain, les responsables de la Commission nationale d’organisation du FHA et de la Conférence mondiale des humanités (CMH) étaient, hier dans un hôtel de la place, face à la presse.
Les conférenciers étaient le président de la Commission nationale d’organisation de l’événement, Abdoulaye Magassouba, chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le président de la CMH, Adama Samassékou et la conseillère chargée des sciences humaines et sociales (SHS) au bureau régional de l’UNESCO à Dakar, Mme Maréma Touré.
La conférence visait à expliquer les grandes lignes du Forum et son importance pour l’humanité et la paix dans notre pays. Dans son exposé liminaire, Abdoulaye Magassouba a précisé que le Forum entend contribuer à la refondation des humanités en Afrique et dans le monde. Cela dans la perspective de développer et de promouvoir les humanités africaines. Il se veut un cadre pour les institutions nationales et panafricaines de recherche et pour la diaspora afin de conjuguer leurs efforts pour relever la nécessité de la refondation de notre humanité.
L’institutionnalisation d’un tel forum tous les deux ans et la création d’un Conseil panafricain des humanités, dira le conférencier principal, ont été les principales conclussions de la Conférence africaine des humanités (CAH), tenue à Bamako en 2017, en prélude à la CMH, co-organisée par l’UNESCO à Liège (Belgique) la même année.
Près de 70 participants composés de chercheurs, enseignants, intellectuels, universitaires, étudiants et décideurs, venus des 5 régions d’Afrique, de la diaspora en Europe et des pays d’Amérique sont attendus. Ils se pencheront, pendant trois jours, sur plusieurs problématiques identifiées par le comité scientifique, notamment les questions des langues, de culture, d’histoire et de savoirs endogènes ainsi que celles de la jeunesse.
Cela afin de contribuer à la construction de «l’Afrique que nous voulons» a précisé Abdoulaye Magassouba. Et d’ajouter que l’organisation de cette première édition témoigne de la constance des autorités dans la promotion des humanités africaines.
Selon Adama Samassekou, ce forum révisera les curricula des systèmes éducatifs africains et contribuera à l’émergence de nouvelles ressources humaines. Quant à la conseillère au bureau régional de l’UNESCO à Dakar, elle indiqué que son organisation est fière de l’engagement malien dans l’organisation du Forum.
Sidi Y. WAGUÉ
Source : L’ESSOR