A l’initiative du Collège sahélien de sécurité, ils étaient au nombre de 25 participants venus des 5 pays du G5 Sahel, tous, issus des forces de sécurité intérieures, des autorités judiciaires, du monde de la communication, à suivre ici à Bamako une formation, du 15 au 19 octobre, sur le thème « la communication face aux enjeux sécuritaires ».
Cette formation de 5 jours qui a réuni des responsables des forces de sécurité en charge d’une mission de communication, des officiers de la gendarmerie et de la police, des magistrats et des journalistes, autour du thème central « la communication face aux enjeux sécuritaires » a été sanctionnée le vendredi dernier par une cérémonie de remise d’attestions. Occasion pour les responsables du collège sahélien de sécurité, de revenir sur les objectifs de la formation. Selon le coordinateur général du collège, l’initiative visait surtout à outiller les participants aux techniques et la gestion d’une communication de crise. « Si la gestion d’une crise est une chose, la gestion des medias en situation de crise en est une autre. Avec les medias, une posture mal dosée, un mot mal pesé, entrainent une surexposition médiatique négative » a ajouté M. Thiery Viry, directeur des études du collège sahélien.
Selon les responsables du Collège, cet atelier s’inscrit également en droite ligne des objectifs du G5 Sahel. Parmi ces objectifs : garantir des conditions de développement et de sécurité dans l’espace des pays membres, allier le développement et la sécurité, soutenus par la démocratie et la bonne gouvernance dans un cadre de coopération régionale mutuellement bénéfique.
Aussi, M. Thiery Viry, a profité du cadre pour revenir sur l’évolution du collège. « Avec cette formation, nous sommes à la 17ème activité depuis que le collège a repris ses activités à Bamako en mai 2017. Il y’a eu entre autres des formations techniques, des exercices. Au total, 412 ressortissants du G5 sont passés au sein du collège sahélien » a déclaré le directeur des études du collège. Avant d’annoncer la signature de la 2ème convention avec deux universités de Bamako, en occurrence, l’université des lettres et se sciences humaines et celle des sciences juridiques. « Ce qui veut dire que ces deux universités reconnaissent désormais la formation du collège et les attestations qu’il délivre » a-t-il annoncé.
« À la demande du ministère des affaires étrangères de la France, nous allons organiser une formation sur l’extrémisme violent au mois de janvier. Donc, nous allons pour la première fois, avoir une formation avec les auditeurs venus des pays du G5 sahel, de la France et l’Union Européenne » a-t-il ajouté.
Il est rappelé que les 25 participants à cet atelier sont venus du Mali, du Tchad, de la Mauritanie, du Burkina et du Niger.
Barou
Le Débat