Après une durée inlassable consacrée à la scolarité, les jeunes sont confrontés à de nombreux problèmes, particulièrement la quête d’emploi.
Surtout au Mali actuel, la question de travail cause énormément du problème aux jeunes diplômés sans emploi. De ce fait, malgré les difficultés de trouver un emploi qui correspond à la valeur de leurs diplômes, certains jeunes ne veulent pas chercher, mais préfèrent la débrouillardise. D’autres insistent sur le niveau de leurs diplômes d’études pour trouver du travail de leur rang. Or, en la matière, l’écrivain français Nicolas Boileau affirme : « il n’y pas un sot métier, il n’y a que de sottes gens ! ».
De l’avis de certains jeunes, la question d’emploi demeure une politique négligée par l’autorité gouvernementale. Les études ont pour finalité d’avoir du travail, mais on peut penser que l’Etat en question n’a aucune idée de la galère dont souffrent les jeunes sans emploi. Malgré la création d’un ministère chargé de l’emploi au Mali et de la promotion de l’enfant et de la famille, les jeunes maliens demeurent toujours confrontés au problème de labeur. Est-ce un manque d’initiatives ou de fonds au niveau de l’autorité compétente ? Même avec la création de certaines institutions ou organisations dans le cadre de la promotion de l’emploi telle que (APEJ) au Mali la recherche des voies et moyens permettant aux jeunes de trouver souvent un endroit pour se coller à un service, dans le cadre du stage, ou encore dans des ONG. Malgré tout cela, des difficultés d’emploi pour les jeunes restent
pertinentes. Concernant les partenaires à l’instar des organisations et investisseurs dans le cadre de l’emploi, on peut citer l’Unicef, la banque Mondiale, Orange Mali, Malitel.
Ces sociétés de télécommunication recrutent beaucoup de jeunes diplômés sans emploi. Le souhait des jeunes est qu’il y ait plus de partenaires comme pour accélérer la création d’emploi en grand nombre. Ceci permettra le développement de notre pays. Avec l’arrivée des investisseurs dans notre pays, ils pourront soulager de nombreux jeunes chômeurs maliens et épauler des milliers de chefs de famille en difficulté.
Aminata Kamissoko