Depuis plusieurs années, à la veille des fêtes du Ramadan, de la Tabaski ou du 1er jour de l’an, des attaques se multiplient entre Néguéla, le dernier village du cercle de Kati et Soribougou le premier hameau du cercle de Kita.
Aux dires des victimes, à la fin des fouilles, une victime qui est un ressortissant de Kassaro, première ville du cercle de Kita en quittant Kati pour Kita, a vu quelqu’un parmi les bandits et il n’a pas hésité d’appeler la personne pour rappel à l’ordre. Chose qu’il n’aurait pas dû faire. Une fois le nom d’un assaillant prononcé, la victime reçoit deux balles et une autre personne a été atteinte de ces balles perdues. Avant de partir les assaillants ont endommagé quatre véhicules après avoir pris plusieurs dizaines de millions des poches des victimes.
A noter que cette forêt se trouve à moins de quatre-vingt kilomètres du Camp Soundjata de Kati, non moins troisième région militaire du Mali. Ces attaques sont devenues monnaie courante entre Kati et Kita. Normalement, la situation doit intriquer les responsables en charge de la sécurité à y installer au moins deux check-points de l’armée afin d’assurer la sécurité des populations. Nous pouvons nous tromper, mais le fait que c’est le chemin des orpailleurs incite les bandits à y opérer à chaque veille de fête. Contrairement à ce que disent les gens, ces attaques sont loin d’être des menaces “terroristes” qui planent sur la zone.
Daouda Z Kané
Source: Le Confident