Depuis l’éclatement de la crise politico-sécuritaire qui a ébranlé le Mali, combien d’enquêtes ont été ouvertes ? Combien d’entre-elles ont abouti ? Et ces enquêtes abandonnées (enterrées ?) sans que l’opinion ne soit informée des conclusions? Nul ne sait. En effet, au nord comme au sud, de nombreux actes répréhensibles ont été perpétrés et continuent de l’être.
Aussi, le Mali a connu des barbaries dans le septentrion. À Bamako, il y a eu successivement l’attaque contre le Restaurant la Terrasse, la tentative d’assassinat contre un officier supérieur de l’armée, l’évasion d’un dangereux terroriste (Wadoussène) de la Maison centrale d’arrêt de Bamako…La dernière en date a visé le cœur de Bamako avec la prise d’otages à l’hôtel Radisson…
Le plus souvent, ces actes sont l’œuvre de grands bandits (appartenant aux groupes armés) et/ou de terroristes dont certains sont téléguidés à partir de l’extérieur. A chaque fois, les autorités maliennes ont promis des enquêtes afin de traquer les auteurs et de les traduire devant les tribunaux.
Mais jamais, les auteurs n’ont répondu de leurs actes devant la justice. Et pour cause, les enquêtes piétinent, pour ne pas dire qu’elles sont carrément rangées dans les tiroirs. Conséquence ? De dangereux criminels continuent de troubler la quiétude des populations maliennes.
Alors, est-il temps de rompre avec le laxisme ambiant qui entoure le traitement de certains dossiers criminels ! Car, ces terroristes profitent à la fois de notre faiblesse, de notre manque d’anticipation et de réaction et surtout de notre manque de rigueur dans la riposte à leur apporter…
La rédaction
Source: L’Aube