Les producteurs de coton ont lancé vendredi dernier un ultimatum de 72 heures à la justice pour libérer les responsables de la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton. Ce délai est expiré et le risque d’une révolte générale des paysans plane à l’horizon.
Les présidents des 4 syndicats membres du groupement des syndicats cotonniers et vivriers du Mali (GSCVM) et ceux des 41 unions secteurs des sociétés coopératives des producteurs de coton (US-SCPC), réunis en assemblée générale, le jeudi 19 septembre 2019, ont constaté avec une «très grande stupeur l’arrestation du président de la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton (C-SCPC), le jeudi 12 septembre 2019, et la poursuite de l’arrestation d’autres leaders paysans».
À cet effet, le GSCVM renouvelle sa confiance au président de la République et au président de la C-SCPC, Bakary Togola, emprisonné dans l’affaire dite ristournes de la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton au Mali (C-SCPC). Le groupement interpelle la justice sur l’existence de mécanismes internes de gestion de la situation actuelle en lien avec l’Acte Uniforme de l’OHADA.
Partant de ce constat, les producteurs de coton au Mali demandent la libération sans condition des responsables de la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton. Dans un délai de 72 heures, au terme duquel, ils disent se réserver le droit d’entamer toutes actions nécessaires à la défense des intérêts des producteurs de coton.
Toutefois, le Groupement prévient que le Mali a des problèmes dans le nord et au centre, et qu’il est impérieux de veiller à ce que les problèmes des producteurs agricoles ne viennent s’y ajouter.
Affaire à suivre
Y. Doumbia
Source: Le Débat