Le DGA s’octroie un téléphone de 500 000fcfa de la caisse de la structure
500 000fcfa, c’est la bagatelle somme que le Directeur Général de l’Opam a pris dans la caisse de l’opam pour se faire un téléphone. Pour un pays qui sort d’une crise, ça donne à réfléchir non
Le Mali vient d’une crise sécuritaire et financière. Ibrahim Boubacar Kéita qui a été élu par les maliens pour lutter contre la gabegie, le vol et la mauvaise gestion dans les service sait il ce qui se passe à l’opam ? C’est la question que bon nombre de travailleurs de cette structure se pose . Aujourd’hui, à l’opam, c’est le laisser aller et les travailleurs ne savent pas à quel saint se vouer, car c’est un trio infernal qui se s’accaparerait de toute les maigres ressources.
La première personne supposée intervenir pour mettre de l’ordre n’est autre que le commissaire à la Sécurité Alimentaire, Nango Dembélé. Ce dernier qui était tant apprécié par le président IBK n’est pas en train de combler les attentes et l’estime que le président a envers lui est en train de se volatiliser. D’abord, M Dembélé n’est pas parvenu à assurer la sécurité alimentaire dans le cadre du plan national de réponse aux difficultés Alimentaires, instauré au Mali depuis 2004. En son temps elle avait suscité une très forte adhésion populaire. Mais force est de constater que la structure est plongée dans une crise profonde qui ne dit pas son nom. La simple raison est que les responsables actuels ont mis l’intérêt personnel au-delà de l’intérêt collectif. Le pdg actuel Salifou Bakary Diarra a trouvé son salut grâce à Nango Dembélé. Aujourd’hui, M Diarra a trouvé tous les moyens pour faire taire les syndicats afin que ces derniers ne puissent hausser le ton pour faire des dénonciations. La stratégie trouvée est révélatrice : un protocole d’accord a été négocié et signé le 16 juillet 2015 entre le PDG Diarra et le Secrétaire Général des syndicats Bocary Sounpontera, pour attribuer des primes de campagne à certains agents comme des délégations de bureau concernés par la campagne de commercialisation. Pis, un marché de gré à gré de 7 milliards est à présent non justifié par le PDG. Comme si cela ne suffisait pas, il revient sur ses anciennes habitudes qui consistent à voyager pour se faire de l’argent. C’est donc des voyages somptueux en Europe qui sont effectués sur les maigres budgets de l’opam. Et ce serait sa spécialité car, c’était les mêmes méthodes à l’Observatoire du Marché Agricole, où il siégé pendant un moment.
Le troisième complice n’est autre que le DGA, Youssouf M Touré, qui serait aujourd’hui épinglé par le pole économique par le dossier du riz Thailandais en collaboration, avec ATC et la BMS. Depuis un moment, il était introuvable à l’OPAM, l’homme s’est complètement transformé en un véritable constructeur de plusieurs toilettes. Comme si la construction de ces toilettes était une priorité, M Touré a dans un passé récent acheté un téléphone dont l’argent a été pris dans la caisse de l’OPAM, à hauteur de 500 000FCFA. Il est à noter que c’est sous le DGA actuel à l’époque PDG de l’OPAM que des manques à gagner en milliards ont été décelés par le BVG. Il nous revient donc que ces trois « mousquetaires », à savoir Nango Dembélé, commissaire à la Sécurité Alimentaire, le DGA Youssouf M Touré et le PDG M Salifou B Diarra ne rêvent que de préparer leur retraite.
Nous reviendrons dans nos prochains numéros sur la gestion qui a été faite des fonds de la convention tripartite entre l’opam, la BMS- SA et ATC et la gestion de l’OMA sous le PDG.
A.D
Source: Sirène