Moment privilégié pour la communauté musulmane du Mali et du reste du monde, la commémoration de la fête de Tabaski ou «l’Aïd El Kébir» suscite aussi de l’enthousiasme particulier autour de la prière du matin suivi des salutations dans les familles et la dégustation de la viande fraiche du mouton.
Si les adultes optent pour des retrouvailles en familles et autour du thé dans les concessions et coins de la rue, la couche juvénile, c’est-à-dire les adolescents, opte, quant à elle, pour la quête systématique des âmes sœurs avec d’autres dimensions de retrouvailles. Mais, cette fois-ci, c’est dans les grands restaurants de la place. C’est pourquoi on remarque, lors du petit soir de la fête et des jours suivants, dans les deux côtés de la rive, on constate une forte affluence des adolescents dans les restaurants huppés comme à la pâtisserie Amandine à Badalabougou, le Broadway, etc. En effet, côté rive gauche, il y a les pâtisseries Relaxe et LE NID (sises respectivement dans les quartiers de Missira et Médine), etc.
Dans un climat d’allégresse, les enfants mettent l’occasion à profit pour non seulement déguster d’autres plats non ordinaires, mais aussi et surtout jouer à la carte de la séduction. Les petits garçons balancent vers les jeunes filles de leur génération qu’ils draguent et font échange de contacts. Et c’est pareil chez les filles. Ce qu’il faut savoir c’est que, dans cette espèce de rencontres et de rendez-vous juvéniles fixés lors des fêtes musulmanes, les jeunes s’autorisent de l’indiscipline de toutes sortes comme la consommation du tabac, de l’alcool et de la drogue et à jusqu’à des actes de viols. Et les jeunes filles, à leur tour, s’adaptent au phénomène de mercantilisme auprès de leurs petits copains au détriment des études.
Le Fouineur
Le Combat