Les sanctions prises contre notre pays à la suite du coup d’Etat du 18 Août 2020 font des grincements de dents. Face à cette situation qui a des impacts négatifs sur les entreprises, les syndicalistes du secteur ne restent pas les « bras croisés ». Ils entendent jouer pleinement leur rôle. Des sources révèlent que depuis la décision relative à l’embargo sur le Mali, il n’y a plus de transaction entre les banques maliennes et celles des pays membres de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Cela constitue plus qu’un coup dur pour notre pays qui souffre depuis 2012.
Dans un Etat de droit comme le nôtre, le coup d’Etat a des impacts négatifs sur tous les secteurs. Celui perpétré par le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) ne fait pas exception à cette règle. Les bourdonnements se font entendre dans plusieurs secteurs. Au regard des souffrances des uns et des autres, le Syndicat National des Banques, Assurances, Etablissements Financiers et Commerces du Mali (SYNABEF) et la Fédération Nationale de Pétroles, Assurances, Commerces et Banques du Mali (FENPECAB) ont décidé de réagir en vue de trouver des solutions aux différentes préoccupations. Ces deux organisations qui se soucient des préoccupations de leurs membres mentionnent qu’elles suivent avec une très grande préoccupation les décisions prises par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) relativement à la fermeture de ses guichets et à la non-disponibilité du système de compensation bancaire.
Le Syndicat National des Banques, Assurances, Etablissements Financiers et Commerces du Mali (SYNABEF) et la Fédération Nationale de Pétroles, Assurances, Commerces et Banques du Mali (FENPECAB) pensent que ces décisions qui font suite aux mesures d’embargo décrétées par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) le 18 Août 2020, notamment « l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mal »i, impactent négativement la situation assez fragile des entreprises et portent un énorme préjudice aux clients surtout en cette période de paiement des salaires. Face à cette situation qui empêche certains acteurs de dormir, le SYNABEF et la FENPECAB invitent les autorités monétaires à reconsidérer cette position qui contribue à fragiliser davantage nos Institutions et à les exposer à la fronde sociale.
Ils font savoir que cette décision affecte également plus les populations dans le contexte difficile que traverse notre pays depuis 2012. Au regard (…)
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 26 AOÛT 2020
Tougouna A. TRAORE
NOUVEL HORIZON