«IBK, ni mogo faga mugu bi bolo a labèn an be Ka na»
Hier jeudi, les femmes et les filles des travailleurs compressés du Mali ont tenu une assemblée générale pour décider de la stratégie a adopté pour la marche prévue pour le jeudi 16 novembre. Avec les autres compressés, les femmes ont demandé qu’il leur soit donné la tête de la marche de réclamation de leur droit de payement de la totalité de leur argent. Déterminées plus que jamais, elles disaient déjà « IBK, ni mogo faga mugu bi bolo a laben an be na». Ce qui veut dire mortes elles marcheront.
Victimes de licenciement des secteurs privé et public depuis les années 1980, les compressés maliens ont intenté des procès contre l’Etat, lesquels procès ils ont remporté malheureusement ils continuent de souffrir dans l’indifférence totale des autorités maliennes. Cette fois ci les femmes et toutes leurs familles indignées par la mauvaise foi du président de la république IBK et de son gouvernement ont décidé de marche sur Koulouba le jeudi 16 novembre pour réclamer les droits au kankélétigui devenu Kanfilatigui.
Ainsi, le président de la république son excellence Ibrahim Boubacar Keïta est interpelée par les femmes qui sont prêtes à faire face mêmes aux armes que le président peut utiliser contre elles et leurs enfants en ces termes. «Ko koumafoko tan, ka fousa ni fokokéléyé» c’est-à-dire répéter un mot plusieurs fois vaut mieux qu’une seule fois. «IBK, ni mogo faga mugu bi bolo a laben an be na». Les femmes et familles de compressés son bien décider ni les armes ni les canaux ne les feront reculer plus pour atteindre le palais présidentiel. La parole donnée a une valeur dans notre société, IKB aurait-il oublié qu’en 2013 qu’il avait sollicité le soutien de ces mêmes travailleurs compressés en leur promettant de gérer cette question d’argent qui s’élève à vingt-quatre milliards de nos francs aussitôt qu’il deviendra président ?
Djaworo
SOURCE LE DENONCIATEUR