Il aura fallu la sortie d’un très proche du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Djiguiba KEITA dit PPR, pour balayer d’un revers de la main les supposées excuses que Tiébilé Dramé aurait présenté à l’Imam DICKO après sa convocation par le tribunal de la commune V. Il a été mis au grand jour que la rumeur sur les excuses présentées par Tiébilé Dramé n’était que la pure manipulation orchestrée par certains proches de l’imam. La sortie de PPR a relancé le débat sur la convocation avortée de l’imam Dicko. C’est le sujet de votre Facebookan du jour !
Fanga : Tiébilé Dramé, alors qu’il est membre du gouvernement, a commis une erreur grave en allant rendre visite à Dicko.
IBK a commis la même erreur au début de son premier mandat en accordant aux religieux musulmans une importance et un rôle politique qu’on ne doit pas donner aux organisations religieuses.
On prend part aux affaires publiques du pays, non pas parce qu’on est musulman, chrétien ou animiste, mais parce qu’on est citoyen malien.
Maintenant que vous, le régime IBK, avez fait rentré le loup dans la bergerie, à vous de le faire sortir de l’espace citoyen et démocratique dans lequel on se doit de parler en tant que citoyen malien et pour l’intérêt de tous les Maliens, et non du point de vue d’une religion ou d’une branche (wahhabite) et pour les adeptes d’une religion.
Nous ne sommes pas au Mali dans une République théocratique ou anarchique. Ni «l’ordre» de Bouyé de Nioro, ni la réaction de la rue ne peuvent se substituer à l’application de la loi et au travail des autorités judiciaires. Pour être plus clair :
1. Il faut séparer au Mali de manière rigoureuse la politique de la religion en renvoyant Dicko dans sa mosquée de Badalabougou.
2. Il faut contraindre Dicko à se présenter sans tarder, accompagné de son avocat, comme tout citoyen et tout bon musulman, à la convocation des autorités judiciaires du Mali.
Badra : De quoi avez-vous peur dans les régimes théocratiques? En Iran les gens sont à l’aise et vivent bien.
Bouba DIARRA : Tu as parfaitement raison.
FATOU TOGO : le peuple malien ne doit pas se laisser manipuler, car le Mali n’a pas besoin de désordre ; mais de la stabilité pour son développement. Alors, tout ce que nous devons faire c’est agir dans le seul intérêt du Mali, pour son bonheur.
BIBI : Nous comprenons les inquiétudes de MAHAMOUD DICKO sur la situation du Mali qui est d’ailleurs le souci de tous les dignes fils du Mali. Oui nous devons nous lever pour prendre notre destin en main, mais de la plus belle des manières et non par la force et dans le désordre. Car cela n’arrange rien, au contraire ceci va empirer la situation. Nous devons tous nous mettre ensemble, main dans la main, dialoguer et trouver une solution pour le Mali, car personne ne viendra le faire à notre place.
Alpha Sow : en réalité l’autorité du procureur a été bafouée. Quoi qu’il en soit l’imam Dicko devrait réponde à la convocation comme tout le monde. Nul n’est au-dessus de la loi.
GAFOU : c’est ce que j’ai toujours dit tous les problèmes du Mali trouvaient leur solution dans le dialogue. Ce n’est pas aujourd’hui que nous allons nous s’en passé de ça alors tout ce que nous devons faire c’est soutenir et accompagner le président IBK dans cette voie pour le retour de la paix et de la stabilité dans notre pays.
BINTOU : Je pense que c’est ensemble main dans la main que nous allons réussir à trouver une solution à cette crise pour la paix et la sécurité dans notre pays. Notre pays est victime d’un complot et ces personnes de mauvaise foi font tout pour nous faire révolter contre le gouvernement, pour pouvoir bien profiter de nous. Et on ne doit pas leur faire ce plaisir.
Mamadou : Dans cette affaire je ne comprends pas la position de Dicko qui, il faut le rappeler, est un chef religieux ; mais qui, ces derniers temps, paraît plus comme un homme politique qui cherche par tous les moyens d’exister sur la scène politique malienne. On a l’impression que l’homme veut à tout prix faire parler de lui et ça, je pense que ce n’est pas son rôle.
Declin Rasbath : La fanfaronnade de ces Hybrides a atteint son apogée. Nous ne laisserons qui que ce soit troubler ce pays. Seule l’union sacrée autour de nos autorités peut libérer le Mali. En ce qui concerne la corruption au sommet de l’armée, à travers les achats des matériels de guerre, on ne peut cautionner cela. L’on doit comprendre également qu’il y a une méthode adéquate pour toute revendication ; alors, voyons les choses du bon côté et avec maturité pour sauver notre pays de tous ces problèmes.
Badra : Ces Hybrides comme vous les nommez constituent en fait en démocratie ce qu’on appelle un groupe de pression qui font du plaidoyer et du lobbying. Ces groupes ont pour objectif d’influencer, directement ou indirectement, officiellement ou officieusement, les décisions politiques ou l’opinion publique, pour défendre les intérêts et valeurs du peuple malien, par une prise de conscience citoyenne.
D’autre part, notre classe politique étant peu en prise avec la réalité, en ces temps d’élections controversées, c’est un bon moyen de reconsidérer la politique dans la cité, sans rester spectateur d’un monde qui avance avec ou sans nous.
Nous pouvons donc considérer qu’ils ont un impact considérable sur la prise de décision des lois qui régissent nos vies par exemple le livre sur l’homosexualité, j’en passe.
Merci. A bientôt
Mali béni : Je le savais et je ne voyais vraiment pas la nécessité d’une visite aussi insensée. Apprenons à vérifier les informations qui nous parviennent avant toute publication, sinon trop de calomnies dans ce pays (…).
Salsa tala : Agissons dans le bon sens, aidons le gouvernement à bâtir cette nation. Le pays traverse un moment critique, remplissons nos devoirs de citoyen, créons un ensemble humain qui agit selon l’idéal du Mali. Le Mali c’est notre temple et on est prêt à tout pour sauver sa peau. Merci à Bouyé d’avoir baissé la tension.
Mody dit Diala Magassa : Si j’ai une bonne mémoire, en 2013 M’Bouillé a donné 100.000.000 à IBK pour sa campagne et le même IBK a dit haut et fort que s’il est dans l’erreur et que les musulmans se taisent là-dessus qu’à l’au-delà il ne va pas leur pardonner. Ces mêmes musulmans sont des citoyens maliens comme nous tous ; ils ont le plein droit de s’exprimer en matière de démocratie
Bamanan : Oh! C’est le comble dans ce pays. Comment un État, fut-il faible par le fait de ses fils aille jusqu’à se repentir devant une personne quelconque au sein de la République. J’étais tombé des nues quand j’ai appris cette nouvelle. Oui, nous sommes croyants, mais ne confondons pas le spirituel et le temporel. On s’assume quand on incarne toute une République dont les enfants vous font confiance jusqu’à preuve du contraire. Heureusement le démenti vient d’être porté et de la plus belle des manières. Que Dieu nous sauve de la récupération. Vigilance doit être de mise.
INFO-MATIN