À quelque semaines des examens de fin d’année dans notre pays, les syndicats des enseignants viennent de suspendre toutes les activités pédagogiques pour des raisons de modification du contenu de l’article 39 du statut des personnels des enseignants, dont son application fait défaut depuis des mois dans notre pays , même après le discours du président de la République de son application immédiat.
Le 7 septembre ne serait-il pas une date inoubliable pour les candidats du DEF qui se préparent pour confronter leurs peurs au ventre ? Parce qu’ils viennent d’entendre les nouvelles sur la suspension des activités pédagogiques. Ainsi, certains candidats sont frisolées sur la tenue des examens de fin d’année au vu du statu quo, que connait notre école maintenant. En dépit de tout cela, la pandémie à coronavirus a été l’une des causes du retard de programme d’étude dans le monde et plus particulièrement au Mali. Cette maladie a été un obstacle surtout le plan socio-économique de notre pays. Face à ce fléau, l’effort du gouvernement a permis de trouver des moyens face à la situation pour permettre aux candidats de se mettre au niveau avant le jour J. Au regard de ce fait, les candidats étaient enthousiasmés de faire les examens de fin d’année. Hélas, la situation se transforme autrement, la probabilité du déroulement des examens demeure dans le flou. Donc, une année vierge frôle une fois de plus notre école. Parce qu’une conférence de presse s’était tenu le samedi dernier par les syndicats de l’Éducation faisant état d’arrêt des cours à cause de la non-application de l’article 39, dont sa mise en œuvre était instruite par le Président de la République. Toute porte à croire que le climat n’est pas encore frais entre les syndicats et le gouvernement sans un accord de l’application de leurs doléances. Comme cela se doit, l’EPS du DEF au préalable est annulée. Donc à partir de ce lundi 17 août, toutes les activités pédagogiques sont arrêtées. Où en trouverons-nous la solution pour les candidats aux examens ? D’une part, les syndicats ont mis la craie sur table, d’autre part le gouvernement aurait modifié ledit article. Le gouvernement et les syndicats seraient en pourparlers sur la situation afin de trouver une solution aux examens de fin d’année. Dans le cas contraire, l’inquiétude demeure plus que jamais chez les candidats. L’alphabétisation malienne est toujours déplorable. Cela s’ajoute aussi au climat que vit notre pays depuis l’avènement du 5 juin dernier. Quand est ce que tout va rentrer en ordre au Mali ?
Lassana Sow, Stagiaire
LE COMBAT