« Je sors d’un exercice classique et nécessaire. Les députés viennent de m’écouter sur le projet de budget du département de la Justice et de la Législation pour un montant de 17 319 988 276 FCfa », a confié le ministre de la Justice et de la Législation, Me Séverin Quenum à sa sortie des travaux budgétaires au Parlement. Il s’agit d’un budget en accroissement de 8,7 % par rapport à celui de 2019. Pour le ministre, cette allocation budgétaire permettra d’affronter les défis assignés pour l’exercice 2020.
« C’est un budget de conviction parce que ça nous permet d’aller un peu plus en avant par rapport aux résultats de l’année en cours », ajoute-t-il. Me Séverin Quenum envisage, avec ce budget, d’améliorer le sort des mineurs en conflit avec la loi, de renforcer l’accès des justiciables à la justice et d’améliorer les performances de la justice pour la rendre plus efficace. En d’autres termes, le budget prend en compte le renforcement des capacités des magistrats, des greffiers et de tous les acteurs de la chaîne judiciaire.
Le ministre entend également opérationnaliser un certain nombre de formations judiciaires notamment les chambres administratives, améliorer le sort des détenus parce que la prison doit avoir un visage humain. « Ceux qui sont dans nos prisons sont des personnes dont les droits fondamentaux doivent être préservés. Nous allons progressivement vers l’installation de nouvelles prisons, mais ce qu’il nous faut faire aujourd’hui pour améliorer l’efficacité du service public de la justice, c’est d’investir dans l’informatisation pour la délivrance des actes judiciaires », détaille le ministre de la Justice et de la Législation. Ainsi, les populations ne doivent plus être obligées de se déplacer vers les juridictions sièges de leurs lieux de naissance. Cette activité sera assurée par le Centre national de casiers judiciaires en rapport avec le ministère du Numérique et de la Digitalisation. Selon le ministre, les députés ont surtout parlé de l’opérationnalisation d’une meilleure efficacité de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) qui est l’instrument qui fait reculer les délits et crimes économiques en ce qui concerne les deniers de l’Etat. Les crédits seront mis en place pour permettre à cette juridiction d’être vraiment opérationnelle et de remplir sa mission, précise le ministre Séverin Quenum.
Le ministre entend également opérationnaliser un certain nombre de formations judiciaires notamment les chambres administratives, améliorer le sort des détenus parce que la prison doit avoir un visage humain. « Ceux qui sont dans nos prisons sont des personnes dont les droits fondamentaux doivent être préservés. Nous allons progressivement vers l’installation de nouvelles prisons, mais ce qu’il nous faut faire aujourd’hui pour améliorer l’efficacité du service public de la justice, c’est d’investir dans l’informatisation pour la délivrance des actes judiciaires », détaille le ministre de la Justice et de la Législation. Ainsi, les populations ne doivent plus être obligées de se déplacer vers les juridictions sièges de leurs lieux de naissance. Cette activité sera assurée par le Centre national de casiers judiciaires en rapport avec le ministère du Numérique et de la Digitalisation. Selon le ministre, les députés ont surtout parlé de l’opérationnalisation d’une meilleure efficacité de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) qui est l’instrument qui fait reculer les délits et crimes économiques en ce qui concerne les deniers de l’Etat. Les crédits seront mis en place pour permettre à cette juridiction d’être vraiment opérationnelle et de remplir sa mission, précise le ministre Séverin Quenum.
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