Le Togo connaît de nouveaux actes de violence à seulement quelques mois de l’élection présidentielle prévue pour 2020. A Sokodè et Agoè-Nyivé, une tentative d’insurrection a causé quelques blessés dans les rangs des gendarmes.
Les faits se sont produits le samedi 23 novembre vers 2 heures du matin. Des gendarmes ont été attaqués dans la capitale togolaise par un groupe de personnes vêtues d’habits sombres. Ces dernières étaient équipées de gourdins et de machettes. Le bilan dans le rang des gendarmes est non négligeable : un poignardé, un brûlé au 2e degré et une fracture du crane. Les assaillants sont en outre repartis avec 4 AK47 ainsi que leurs chargeurs.
Une situation préoccupante
Damehane Yark, ministre de la Sécurité, a fait le point à la suite de ces événements. « Après, les meneurs ont essayé d’incendier le Commissariat de police d’Agoè. Ils ont été repoussés mais avec leurs cocktails Molotov, ils ont provoqué l’incendie de la voiture d’un policier garée dans la cour ». Les violences ont aussi eu lieu à Sokodé. Selon l’information délivrée par le gouvernement, 2 gendarmes en faction à la Station Total ont été pris pour cible. L’arme de service d’un d’entre eux a été emportée après qu’il ait été amoché à la machette.
Pour le général Damehane Yark, il s’agit d’une série d’actes minutieusement préparés et les meneurs sont identifiés. Des enquêtes sont en cours pour les rechercher et mettre la main sur eux afin qu’ils soient punis conformément à la loi. L’officier supérieur de l’armée togolaise assure que les responsables de ces actes criminels n’iront pas bien loin : « Le gouvernement mettra tout en œuvre pour retrouver ces meneurs et leurs coauteurs qui feront face à la justice… ».
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