Le géant californien s’apprête à sortir “Reactions”, un nouveau système pour exprimer ses émotions sur le réseau social.
Le géant californien s’apprête à sortir “Reactions”, un nouveau système pour exprimer ses émotions sur le réseau social.
“Comme si Coca-Cola changeait sa recette”. Voilà comment Bloomberg BusinessWeek annonce la tempête à venir, pour ne pas dire le raz-de-marée. Un cataclysme si violent que près d’1/6 de la planète sera affecté. Mais de quelle déflagration parlons-nous ? Tout simplement de Facebook, qui va changer son système de “Like”.
Les moqueurs pourront bien rire sous cape, cette décision fait figure de sacrée révolution, avec un impact financier considérable. Le bouton “J’aime” représente peut-être l’emblème le plus fort de Facebook. Une version géante de ce dernier, pouce bleue en l’air, trône devant le campus du géant californien, à Menlo Park. Pour donner une idée de la puissance du “Like”, il faut savoir qu’il est utilisé 8 milliards de fois par jours par les 1.6 milliard d’utilisateurs de Facebook (dont plus d’un milliard d’utilisateurs “actifs”).
Ce bouton est donc un enjeu stratégique monumental pour les marques et autres publicitaires. Si vous “aimez” un conseil de beauté d’une personnalité médiatique, les algorithmes facebookiens vont alors calculer que vous devez voir des pubs pour des magazines peoples et des produits de beauté. De quoi évidemment attiser l’appétit sans fin des annonceurs. Ce que confirme un analyste de chez Gartner qui indique : “La valeur du bouton ‘J’aime’ est exceptionnelle”.
(Menlo Park, en Californie – Crédit : Beck Diefenbach)
Alors pourquoi changer ? Dans un article, Bloomberg BusinessWeek a relaté la douloureuse gestation de cette métamorphose délicate. Le “Like” avait été l’objet d’une énorme bataille dans les locaux de la compagnie américaine, entre partisans exaltés et détracteurs farouches
Source: Yahoo