Forum Innovation, Certification, Normalisation des produits agroalimentaires d’Afrique subsaharienne ; telle est l’appellation donnée à la rencontre par laquelle l’Agence pour la Promotion de l’Investissement au Mali entend contribuer au développement du secteur agroalimentaire en Afrique subsaharienne francophone. En voulant parvenir à ce développement par le renforcement des capacités des femmes et jeunes entrepreneurs sur la normalisation et la certification des produits transformés localement, l’API Mali appuyé par son partenaire traditionnel de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), a réuni femmes et jeunes entrepreneurs pour une journée de travaux.
Ouvert le jeudi 19 juillet 2018 à l’hôtel Laïco de l’Amitié, ce forum est censé consacrer ses panels à la promotion de la qualité. A ces panels qui devront être essentiellement animés par animés des femmes et jeunes entrepreneurs, les structures publiques en charge des questions de normalisation, les services techniques des départements ministériels chargés de l’inspection ou du contrôle officiel des produits agroalimentaires ou encore les organismes de certification et les partenaires techniques et financiers, il aura surtout été question des enjeux du développement du secteur.
« L’agriculture occupe une place de choix dans toutes les économies africaines » a laissé entendre M. Moussa Ismaïla Touré, Directeur général de l’API Mali lors de la cérémonie d’ouverture. « Au Mali, c’est 70% de la population active qui est dans l’agriculture, ajoutez à cela la transformation des produits et vous réaliserez l’impact que cela peut avoir sur la croissance » a-t-il ajouté en mettant l’accent sur l’optimisation de la contribution du secteur agricole à la construction d’une économie inclusive et créatrice d’emplois décents et durables.
Pour M. Amadou Ouane, Administrateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie, de nombreux obstacles entravent le développement des micro entreprises et des PME africaines, notamment dans la zone subsaharienne francophone. Ils concernent toute la chaine de production, de transformation et de distribution. « L’optimisation du secteur passe par la capitalisation des chaines de valeurs existantes. Les activités de transformation constituent un atout en termes d’investissements, de création de valeurs économiques et sociales » a t-il ajouté
La rédaction