Celle par qui nos malheurs avec le Fonds monétaire international (FMI) sont arrivés veut maintenant se faire passer pour le sauveur pour avoir réussi à dissiper les malentendus avec les institutions de Bretton Woods qui lui reprochent avant tout « un brigandage financier ». A entendre Mme Bouaré Fily Sissoko, le Mali est redevenu « le bon élève » du FMI comme au bon vieux de temps quand on décaissait pour notre pays plus vite qu’on sollicitait les fonds.
Tout va si bien que les fonds ne sont plus gelés, mais seulement différés jusqu’au plus tôt en décembre après qu’on ait montré patte blanche dans l’achat du nouvel avion présidentiel et dans la dernière affaire révélée par la justice française concernant un contrat de protection du président de la République négociée par son conseiller Tomi Michel mis en examen depuis vendredi pour corruption d’agents publics étranger.
Au ministre de l’Economie et des Finances, on rappelle que geler, bloquer ou différer, les conséquences sont les mêmes pour nous : les fonds annoncés ne sont pas là et les partenaires bilatéraux et multilatéraux ne nous font plus confiance. Et ça on ne peut pas le nier comme on ne peut pas nier que les prochains jours seront difficiles, surtout pour les pauvres populations.
DAK
SOURCE: L’Indicateur du Renouveau