Presque deux mois après le début, la Transition n’a toujours pas installé son organe législatif, le Conseil national de la transition, qui, selon la charte, comportera 121 membres représentant l’armée, les partis politiques, la société civile, les chefs religieux, les chefs traditionnels, les syndicats, les Maliens de l’extérieur, les artisans, les industriels, les commerçants, les faîtières de la culture et de la presse, les mouvements armés, lesquels membres éliront un président.
Le retard viendrait de la difficulté de faire la place à toutes les entités. C’est quand même un beau monde pour seulement 121 sièges. Il y a aussi la présidence que la junte voudrait réserver à l’un de ses hommes forts : Malick Diaw. Or avec la position du M5, qui revendique un 1/4 soit au moins 30 sièges et surtout la présidence du CNT, le projet attribué à la junte peut être contrarié même si la Cmas de Mahmoud Dicko travaille à ça et d’autres qui pensent à une personnalité neutre.
DAK
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