Pour se justifier face à la polémique provoquée par les privilèges accordés à l’ancien putschiste, la présidence, par la voix du directeur du cabinet du président de la République, se prévaut d’ un accord international datant du 20 mai 2012 et signé par le Pr. Dioncounda Traoré, président de la République par intérim ; le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra ; les médiateurs de la Cédéao Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso et Adama Bictogo, ministre ivoirien de l’Intégration africaine, qui accorde le statut d’ancien chef d’Etat au Capitaine Sanogo.
Seulement voila, le piège, sinon le deal avait été très vite découvert par la Cédéao dont le très averti président en exercice, Alassane Dramane Ouattara, avait en son temps, tenu à dire à plusieurs tribunes et sur différents plateaux de télévision comme Africa 24 que « la Cedeao n’a jamais donné le statut d’ancien chef d’Etat au capitaine Sanogo » .Tout comme elle n’a jamais reconnu la chose des putschistes, le Cndre . Cette sortie d’ADO permet aujourd’hui de mettre à nu un véritable mensonge d’Etat qui n’a autre but que de mettre à l’abri aussi bien financièrement que judiciairement l’ex-chef des putschistes.
Dramane Aliou
Source: L’Indicateur du Renouveau