La mission d’évaluation du Fonds monétaire international (FMI) qui a séjourné dans notre pays entre le 6 et le 20 mars, a laissé nos autorités dans l’embarras, avec une grosse angoisse. Ses exigences d’une réorientation des dépenses qui passe par une diminution des subventions publiques au secteur de l’énergie et qui s’élèvent aujourd’hui à plus de 58 milliards par an coupent le sommeil au sommet de l’Etat.
Elles devront normalement entraîner une forte augmentation des tarifs d’électricité et d’eau voire des carburants avec un effet d’entraînement sur les autres denrées de première nécessité. Autrement dit, la menace d’une surchauffe du front social est telle que les émissaires rappellent que c’est sur la base des évaluations semestrielles du respect de ces exigences que le Conseil du Fonds approuve le décaissement suivant.
Une épée de Damoclès sur la tête du gouvernement et des populations qui risquent de très mal encaisser un surenchérissement du coût de la vie. On est déjà très loin du bonheur promis par le candidat IBK.
DAK