On n’aimera pas être à la place de la junte qui a renversé la semaine dernière le président Ibrahim Boubacar Kéita. Ses éléments sont confrontés à une absolue nécessité d’équilibre entre les différents protagonistes de la crise. Ils devraient éviter de fâcher la Cédéao sans perdre le soutien des militaires du rang ; ils devraient être proches de toutes les tendances politiques sans afficher une quelconque connivence avec un groupe particulier.
Une neutralité que le colonel Assimi Goïta et ses camarades tentent de faire passer auprès de tout le monde. Ce message a le don d’irriter déjà des membres du M5-RFP qui revendiquent plus de légitimité donc plus de places dans les futures instances de la transition. Cette prétention risque de provoquer beaucoup de frictions au moment des décisions.
DAK
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