Le mardi 15 septembre, le Comité national pour le salut du peuple a participé à son premier sommet de la Cédéao à Accra, un mini-sommet extraordinaire sur la crise malienne. Le président de la junte, le colonel Assimi Goïta, a été face aux présidents de l’organisation, au dernier jour de l’ultimatum qu’ils lui avaient lancé. Il avait fait le déplacement pour les convaincre de lever les sanctions économiques qui pèsent sur le Mali depuis le coup d’Etat du 18 août.
Il fallait aussi demander à l’organisation sous-régionale d’accompagner la transition politique de 18 mois, soit six mois de plus que ce que recommande la Cédéao. Mais, le plaidoyer n’a pas suffi puisque la Cédéao maintient les sanctions, et exige toujours une direction civile à la transition en donnant jusqu’au 23 septembre à minuit au risque d’imposer à notre pays un embargo total, a révélé hier en conférence de presse le porte-parole du CNSP, le colonel-major Ismaël Wagué. Et les choses vont s’accélérer et les noms du président et du Premier ministre doivent être connus d’ici le week-end. D’ores et déjà, le processus de désignation des membres du collège devant choisir le président est lancé. C’est pourquoi Kati accueille de plus en plus de visiteurs.
DAK
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