Après plusieurs années d’atermoiements et de volte-face, les ex-rebelles veulent enfin répondre à certaines exigences de l’accord pour la paix d’Alger. A l’occasion de leur congrès, tenu ces jours-ci à Kidal, ils ont annoncé leur intention de transformer leurs mouvements en parti politique au nom de la volonté annoncée de faire avancer les choses pour une véritable sortie de crise.
Sauf que beaucoup doutent de la bonne foi d’Alghabass Ag Intalla et ses camarades plus que jamais dans la ligne de mire des pays de la Cédéao, dont certains comme le Niger, le Burkina et le Nigeria envisagent d’occuper Kidal, accusée d’être la base de retraite des terroristes qui attaquent dans ces pays ainsi qu’au centre du Mali.
Les ex-rebelles sont également taxés de double-jeu par la communauté internationale, singulièrement certains pays du Conseil de sécurité de l’ONU. D’ailleurs, on pense qu’ils risquent gros dans les mois à venir. Leur isolement total n’est pas à exclure si jamais la Cédéao continue de prendre en main la situation sécuritaire dans nos pays et à combattre les terroristes et leurs complices. Ce qui amène beaucoup à s’interroger sur les vrais mobiles de la décision de transformation des mouvements de Kidal en mouvement politique.
DAK
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