L’année scolaire 2018-2019 s’annonce difficile pour les élèves notamment ceux inscrits par l’Etat dans les établissements privés. Alors que la rentrée des classes a été effective dans les écoles publiques, une bonne partie de ceux du privé a décidé de boycotter pour non-paiement des subventions qui se chiffrent entre 10 à 50 millions de FCFA par établissement. Payées généralement le mois d’août avant l’ouverture des classes.
Dans la foulée, les promoteurs d’écoles privées et les enseignants ont fait cause commune en refusant catégoriquement de regagner les classes sans l’obtention de ces subventions.
Hier, on pouvait faire le constat que le mouvement a été respecté à la lettre par plusieurs établissements privés, particulièrement ceux de Bamako.
A quand la fin de ce débrayage qui concerne un nombre important d’écoles privées ?
Pour le moment, les négociations entre l’Etat et les promoteurs d’établissements scolaires privés ont montré leur limite.
Les mécontents estiment que les autorités ne font pas assez pour gérer la situation qui devient récurrente et préoccupante ces dernières années.
DAKSource: L’Indicateur du Renouveau