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EN UN MOT: Atténuer la douleur de la mort

“La beauté de la mort, c’est la présence. Présence inexprimable des âmes aimées, souriant à nos yeux en larmes. L’être pleuré est disparu, non parti. Nous n’apercevons plus son doux visage ; nous nous sentons sous ses ailes. Les morts sont les invisibles, mais ils ne sont pas les absents”, a dit Victor Hugo.

 

Le président de la République, qui s’est rendu hier à Paris aux obsèques des treize militaires français morts en opération dans la collision de leurs hélicoptères dans le Gourma le 25 novembre, à la tête d’une importante délégation nationale, a dû avoir une pensée similaire au moment de la mise en terre de ces hommes fauchés pour la plupart à la fleur de l’âge alors qu’ils s’apprêtaient à neutraliser un groupe de jihadistes dans la zone du Gourma malien. C’était émouvant. Le chef de l’Etat avait d’autant plus raison de s’y rendre que les vrais amis, dit-on, se reconnaissent dans le besoin.

Le seul hic, c’est que depuis tout le temps qu’elles assistent aux cérémonies funéraires organisées dans les pays qui ont déployé des troupes chez nous lorsque leurs soldats venus nous aider sont tombés sous les balles des terroristes, nos autorités n’ont tiré aucune leçon : comme réserver des funérailles grandioses à ceux meurent sur le champ d’honneur ou créer un cimetière pour y enterrer les héros de la nation.

Comme on le dit chez nous, la solennité peut être de nature à atténuer la douleur de la mort et aider les familles éplorées à faire le deuil de leurs êtres chers. Hélas !

DAK

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