Les forces loyales au gouvernement ont mené des frappes aériennes à proximité de la capitale au moment où s’ouvre au Maroc un nouveau round de discussions pour résoudre la crise libyenne.
Les diplomates des Nations-Unies et Libyens qui s’apprêtent à ouvrir de nouvelles négociations au Maroc pour trouver une solution pacifique à la guerre civile qui déchire la Libye auraient sans doute voulu entendre meilleure nouvelle. Mercredi 15 avril, les forces loyales au gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale ont, selon Reuters, mené des frappes aériennes à proximité de Tripoli, la capitale du pays, contrôlée par le gourvernement rival, Aube libyenne.
L’envoyé spécial de l’ONU en Libye, Bernardino Leon, a condamné les frappes aériennes comme une tentative d’empêcher une nouvelle série de discussions qui s’ouvre entre les acteurs du conflit au Maroc. “Nous avons vu aujourd’hui un message négatif envers le dialogue qui s’ouvre au Maroc”, a déclaré Bernardino Leon. “Nous espérons qu’il y aura une enquête pour savoir qui était derrière ces attaques et nous espérons qu’une explication sera donnée à la communauté internationale”, a t-il ajouté.
Mohamed El Hejazi, le porte-parole des forces loyales au gouvernement du Premier ministre Abdullah al-Thinni, a affirmé que les frappes aériennes visaient l’aéroport de Mitiga. “C’est une part de notre campagne contre le terrorisme”, a t-il expliqué pour justifier ces bombardements.