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Emploi et formation professionnelle : LE PROJET FIER INNOVE ET VOIT GRAND

C’est dans la cour du Centre d’orientation de coupe et couture (COPCC) que le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de la Jeunesse, et de la Construction citoyenne, Mahamane Baby, a procédé, voilà peu, au lancement de la rentrée de la formation professionnelle.

Mahamane Baby ministre emploi formation professionnelle biographie cvL’événement s’est déroulé en présence du directeur général du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), Mohamed Albachar Touré, du président de l’Assemblée permanente des chambres des métiers du Mali (APCMM), Mamadou Minkoro Traoré, du directeur du COPCC, Sambou Fané, hôte de l’événement, et d’une foule d’invités.
Cette rentrée solennelle de la formation professionnelle intervient dans un contexte de reprise économique dans un pays qui renoue avec la croissance en dépit d’un environnent économique mondial austère et d’une situation sécuritaire pas encore stabilisée.
Il s’agit donc, à travers cet événement qui sera désormais institué, de placer la formation professionnelle au cœur de toutes les actions de développement afin de donner de l’espoir à une jeunesse angoissée. Et cette jeunesse doit comprendre que la formation professionnelle, qui est un instrument majeur de lutte contre la pauvreté, est et demeure l’unique alternative pour un emploi décent et aux revenus intéressants et stables, a souligné Mahamane Baby. Le ministre a assuré que les autorités ne ménageront aucun effort pour donner à la formation professionnelle la place qu’elle mérite.
Actuellement, nos ouvriers souvent mal formés et mal organisés font face à une rude concurrence venue de pays voisins dont les ouvriers seraient mieux formés et plus rigoureux dans le travail que les nôtres. Ainsi la réputation des ouvriers des pays voisins est telle qu’ils raflent presque tous les marchés de finition dans le secteur des BTP et de l’industrie de la mode. Tandis que les nôtres peinent à s’imposer sur le marché de la sous-traitance.
Cette situation confine nos ouvriers au chômage et représente un énorme manque à gagner pour l’économie nationale. C’est pour renverser cette tendance que le gouvernement, à travers le ministère en charge de la question, a initié le Projet de formation professionnelle, insertion et appui à l’entreprenariat des jeunes ruraux (FIER). Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme décennal de développement de la formation professionnelle pour l’emploi (PRODEFPE) qui implique 12 ministères. Coût de sa mise en œuvre : 170 milliards de Fcfa sur 3 ans.
Le programme couvre 169 emplois/métiers prioritaires, 51 filières porteuses et 15 secteurs économiques. Son objectif est de contribuer à la promotion de l’emploi rémunérateur durable pour les jeunes ruraux dans les filières agricoles et les activités économiques connexes. Il se distingue des projets antérieurs par ses indicateurs et ses publics cibles. Les filles et les femmes représenteront 50% des 20.000 jeunes formés dans les Maisons familiales rurales ; 60% des 30 000 jeunes alphabétisés ; 30% des 80 conseillers en entreprise qualifiés ; 50% des 51 000 jeunes porteurs d’initiatives formés par unités mobiles et dans les centres de formation professionnelle.
A. O. DIALLO

source : Essor

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