Bien avant les bouleversements de 2012, le Syndicat national de l’éducation de base (SYNEB) négociait déjà avec le gouvernement l’amélioration des conditions de travail et de vie des enseignants de l’éducation de base.

Après l’échec des négociations, le syndicat a déposé vendredi dernier, un préavis de grève de 72 heures pour un arrêt de travail du mardi 15 au jeudi 17 décembre. Pour expliquer les 9 points de leurs revendications à l’opinion publique, le secrétaire général du SYNEB, Amadou Coulibaly, et ses collaborateurs ont animé, vendredi, un point de presse dans les locaux de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM).
Le syndicat réclame la relecture de l’arrêté 3282 du 11 août 2011 qui autorise les enseignants fonctionnaires des collectivités à effectuer des études supérieures et leur mobilité. Il demande aussi la finalisation du processus d’intégration des enseignants en cours depuis 2010 et la signature des projets d’arrêtés pour l’intégration des écoles communautaires.
Autres points de revendication : le paiement de tous les arriérés liés à la hiérarchisation, à l’intégration, à l’avancement, à la titularisation, à la correction d’indice et à la double vacation ainsi que le paiement des 7 mois d’arriérés de salaire des enseignants recrutés durant l’année scolaire 2014-2015.
Le point de presse a mobilisé outre les journalistes, de nombreux militants du SYNEB. La cour du siège de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali a refusé du monde.
S. TANGARA

source : Essor