Après le boucan médiatique robuste dont s’est fait le prof Dioncounda Traoré sur le dialogue avec les chefs djihadistes, c’est au tour d’un membre du gouvernement, en occurrence Tiébilé Dramé, ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale de porter la contradiction.
Cette contradiction autour d’une question d’intérêt national prouve toute l’incapacité du gouvernement à trouver des solutions idoines face au nombre de tuerie quotidienne. Car l’incapacité face à la solution contre l’insécurité grandissante place Bamako dans l’obligation de prendre langue avec des djihadistes.
Hélas, dans le fauteuil confortable semble bien faire oublier parfois la détresse vécue par les autres concitoyens, à mesurer les déclarations en l’air de Tiébilé Dramé, loin de la réalité. Il ne faut pas non plus compter sur la France pour nous sortir de cette crise.
Au cours d’un point de presse lors de la présentation, dit-on, de ses vœux à la presse que le chef de diplomatie a crée de l’étonnement par cette phrase : « Si le président Dioncounda Traoré dit qu’il a ouvert le dialogue avec les terroristes, cela n’engage que lui. Au moment, où je vous parle, le gouvernement n’est pas dans cette logique et ne le sera pas. ». Le peuple s’interroge comme de nombreux observateurs. Comment peut-on se contredire au sommet d’Etat comme la sorte dont les responsables se croient sérieux ? La réponse, les lecteurs devineront.
Source: Le Forum