A Nioro du Sahel, des leaders politiques opposés à la gouvernance d’IBK et prétendants au fauteuil présidentiel se sont retrouvés. La circonstance est rendue possible grâce au président d’honneur du parti ADP-MALIBA, un allié d’IBK qui s’est démarqué pour question de trahison.
Au bercail du chérif, faiseur de Roi, les messages sont cette fois-ci précis. Des chefs de partis politiques clament tout haut qu’ils sont condamnés à cheminer ensemble. Le plan évoqué par tous, chacun est candidat face à IBK le 29 juillet, et ils se donneront les mains pour soutenir celui qui sera au second tour contre IBK.
Cette volonté réelle affichée pour une alternance réelle soutenue par Soumaïla Cissé, Moussa Mara, Alou Boubacar Diallo, est comme un coup de refrain qui résonne partout. Tous ceux-là qui sont déçus de la gestion d’IBK s’inscrivent dans la même dynamique. Partis politiques, société civile, leaders religieux… tous prônent le changement. C’est aujourd’hui l’unique mission des hommes comme Ras Bath, Tiébilé Dramé, honorable Oumar Mariko qui sillonnent le Mali et l’étranger pour expliquer les raisons qui prévalent aujourd’hui à dégager l’actuel régime dans quelques mois.
Si le principe et sa concrétisation sont des acquis, il reste à donner la forme à la coalition. Comment rassembler tout le monde au tour de l’idéal, c’est l’ultime phase à laquelle doivent s’atteler les premiers initiateurs de l’alternance.
Ils doivent se comprendre, mettre de côté le passé, ramener la confiance entre eux et faire bloc pour le bonheur du Mali.
Pour ce qui est des maux de l’actuel régime, ils n’auront pas d’effort à fournir car tout est su par le peuple grâce aux notes de Tiébilé Dramé ; les conférences vidéos de Soumaïla Cissé et les tournées de Ras Bath.
Ce qu’il faut, c’est de convaincre les Maliens avec un plan d’action solide qui spécifie les stratégies pour la sortie de crise, le développement en court, moyen et long terme.
Ils doivent être sincères avec le peuple en tenant des propos réalisables car l’après IBK est une nouvelle ère. Plus rien ne sera comme avant. Le peuple sera au début, au milieu et à la fin de chaque action. Il aura son mot à dire et veillera à l’application des promesses de campagne.
Alors, ensemble au travail pour l’atteinte de l’idéal. C’est la seule alternative pour plusieurs chefs de parti politique de vivre longtemps après 2018. L’avenir du pays est aussi accroché au résultat qu’ils auront à ces élections. Donc c’est une question de survie pour la Nation toute entière.
Boubacar Yalkoué
Source: Le Pays-Mali