Faute de consensus entre les parties, l’avenir des élèves est menacé en cette année scolaire 2018-2019. Les élèves des établissements publics peinent à rester en classe à cause de la grève des enseignants. Certains voient en cela les signaux d’une année blanche.
Préoccupée et craignant une année blanche cette année, la Coalition des forces patriotique (Cofop) s’est entretenue ce lundi avec les responsables de la Synergie. Au cours de la rencontre, elle a invité les autorités à trouver immédiatement une solution. Dans son communiqué, la Cofop a invité les parents d’élèves au sens de la responsabilité en s’impliquant dans la recherche de solution.
L’Association des élèves et étudiant du Mali est déjà entrée dans la danse. Elle a décrété lundi une grève de 72 h sur toute l’étendue du territoire national. Cette grève est une manière pour elle d’attirer l’attention des plus hautes autorités sur la nécessité de régler une bonne fois pour toute cette situation, afin que les élèves puissent étudier dans des conditions optimales.
Déterminés, les enseignants exigent une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Signalons qu’après cette grève de 13 jours en cours jusqu’au 1er mars, un autre préavis de grève de 15 jours se trouve sur la table du gouvernement.
Z. M. K.