Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, à la tête d’une forte délégation, a participé à la 70ème Assemblée générale des Nations-Unies. Dans son message à la tribune des Nations-Unies, il a présenté avec brio l’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali. Le président IBK n’a pas manqué de saluer le soutien de la communauté internationale et solliciter son accompagnement constant pour la mise en œuvre de cet accord.
« Après huit mois de négociations, de durs échanges avec nos frères des régions du nord qui ont pris les armes, je suis particulièrement heureux de présenter à cette assemblée des nations-unies l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali », a ainsi planté le décor le président Ibrahim Boubacar Kéïta.
Cet accord, à son sens, offre un véritable cadre, dans lequel, le Mali peut évoluer désormais vers une paix durable et soutenable. « Cet accord de paix consensuel est un nouveau pacte de paix sociale entre les fils du Mali. Un nouvel engagement collectif pour la paix et la concorde au Mali. Cet accord vient sceller les retrouvailles entre fils d’un même pays », a déclaré le président IBK. Avant d’ajouter que l’accord constitue pour les Maliens un compromis équilibré qui prend en compte toutes les préoccupations essentielles et légitimes : Intégrité territoriale, souveraineté nationale et développement équilibré de toutes les régions du Mali.
Le chef de l’Etat, IBK, a salué « l’accompagnement fabuleux » que la communauté internationale a assuré au Mali, avec une mention spéciale à l’Algérie (chef de file de la médiation internationale dans la crise malienne). Rarement, dit-il, un pays aurait été autant assisté dabs ses efforts de paix.
L’assemblée sollicitée pour la mise en œuvre de l’accord
Mais, la signature du document est une chose, son application en est une autre. C’est ainsi que le Chef de l’Etat a attiré l’attention de ses pairs sur la nécessité de la mise en œuvre rapide de cet accord. Il a rappelé que le gouvernement malien a déjà présenté un plan d’action global et un second plan d’urgence pour la période intérimaire. Le comité de suivi de l’accord, mis en place, est également à pied d’œuvre. Il reste maintenant l’accompagnement des partenaires et amis du Mali. « Un accord de paix est toujours délicat à mettre en œuvre. Il a besoin d’être accompagné. C’est pour cela que nous avons convoqué à Paris avec l’appui de nos amis français, le 22 novembre prochain une conférence sur l’accord pour la paix et la réconciliation nationale », a révélé le président IBK. Il a indiqué que le gouvernement du Mali, sous son autorité, a toujours privilégié le dialogue dans la résolution de la crise multidimensionnelle en voie de résolution au Mali.
Le gouvernement, conclut le chef de l’Etat, s’est toujours conformé aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’Onu, aux décisions et recommandations de la Cédéao, de l’Union Africaine, de l’OCI et des Non-Alignés.
Badra Aliou
source : Le Politicien Africain