C’est le constat fait par le directeur général des douanes, qui intervenait lors de la Journée internationale de la douane, célébrée le samedi 26 janvier à Bamako. L’inspecteur général Mahamed Doucara explique cette contre performance par l’impact négatif sur notre économie de facteurs endogènes et exogènes. Toutefois, sans baisser les bras, il informe sur la multiplication des efforts pour la réalisation de l’objectif de 2019.
L’inspecteur général Mahamet Doucara a regretté le fait que les objectifs assignés à la Direction générale des douanes n’ont pas été atteints en 2018. Mais, il a fait savoir que des efforts sont engagés pour la réalisation de l’objectif de 2019, arrêté à la somme de 689,1 milliards de F CFA.
Il reste conscient que la réalisation de cet objectif est un impératif pour l’administration des douanes. S’adressant à ses collaborateurs, il a insisté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre du Programme des Operateurs Agrées à travers le développement du partenariat entre les services douaniers et les opérateurs économiques fiables.
Pour lui, il s’agira également de poursuivre et finaliser l’informatisation et la gestion du contentieux douanier, l’analyse de risques, intensifier les contrôles à posteriori et mettre en place un système efficace de lutte contre la fraude douanière.
Aussi, Mahamet Doucara a évoqué les réformes engagées par la Direction générale, depuis 2005. Au nombre de celles-ci il a cité : la coopération et la coordination effective entre les services douaniers aux frontières ; la construction des postes juxtaposés au niveau de certains corridors ; le développement de l’outil informatique, à travers une meilleure application des fonctionnalités qu’offre le logiciel SYDONIA ; la mise en œuvre du plan d’action opérationnel de la Direction générale des Douanes et le suivi du Programme d’appui au commerce et à l’intégration régionale (PACIR).
Selon le chef de la Cellule technique des Réformes du Climat des Affaires au Mali (CTRCA), ces mesures annoncées contribueront à l’amélioration de l’environnement des affaires. « En ce sens que l’harmonisation des procédures réduira indéniablement les délais, les coûts et les procédures des opérations de douanes », a argumenté Mme Keïta Zeïnabou Sacko. C’est pourquoi, «nous sommes en train de travailler avec la douane sur la mise en place d’un guichet unique du commerce extérieur pour les opérations de commerce, de dédouanement», a-t-elle souligné.
Mahamane Maïga
lejecom