C’est, en effet, la décision prise par le Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la Réconciliation nationale, à l’issue de sa 37e session, tenue le 19 août dernier, à Bamako, sous la direction de son président, Ahmed Boutach.
Aussi, tous les acteurs engagés dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale se sont engagés à mettre cette décision en œuvre. Afin que d’ici décembre prochain, les combattants des Groupes armés soient désarmés et démobilisés pour leur réinsertion socio-professionnelle.
Selon Ahmed Boutach, toutes les parties ont réitéré leur volonté d’accélérer la mise en œuvre de l’accord, qui piétine depuis quatre ans. A cause, notamment, des retournements de veste de la CMA (Coordination des Mouvements de l’Azawad).
Principal obstacle à la mise en œuvre de cet Accord, la CMA n’a jamais respecté ses engagements auxquels elle a souscrit devant la communauté internationale.
C’est pourquoi, d’ailleurs, nombre de Maliens estiment que l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale est caduque. Mieux, disent-ils, sa mise en œuvre nécessite d’autres alternatives dans le dialogue politique inclusif.
Oumar Babi
Source: Canard Déchainé