Au moins huit (8) établissements privés de santé ont été fermés en commune I du district de Bamako. Dans une correspondance adressée à l’ordre des infirmiers, le 26 juin dernier, l’inspection de la santé précise que « ces cabinets médicaux ne répondent pas aux normes et aux exigences en la matière ».
Le document indique qu’une mission de vérification s’est rendue en mai dernier, dans ces établissements privés de santé en commune 1. Il est ressorti de l’enquête que ces cabinets médicaux ne disposaient pas de licence pour exercer. Un procès-verbal a été donc notifié aux promoteurs par l’Inspection de la santé.
Ainsi, le lundi 26 juin, dernier, elle a procédé à la fermeture totale de sept (7) cabinets médicaux et une fermeture partielle d’un autre cabinet.
À en croire la structure, cette démarche de conformité aux règlements a été précédée par la fermeture de certains cabinets d’accouchements des sage-femmes et des cliniques des médecins à Bamako.
Cependant, les promoteurs de ces cabinets médicaux n’ont pas souhaité se prononcer sur cette fermeture.
L’ordre des infirmiers se désolidarise
De son côté, l’Ordre des Infirmiers affirme n’avoir été contacté par ces promoteurs avant la création et l’ouverture de leurs cabinets médicaux.
Il est interdit pour un professionnel de santé d’exercer en privé sans autorisation. C’est ce qu’estime le Président de l’ordre des infirmiers du Mali. Boubacar Diabaté affirme que tout médecin, infirmier ou autre agent de santé devrait s’inscrire d’abord dans l’ordre de sa profession. Il explique les procédures de création et d’ouverture d’un cabinet médical au Mali.
Boubacar Diabaté, Président de l’Ordre des infirmiers
Studio Tamani