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Complexe minier de Loulo-Gounkoto: le développement communautaire comme tremplin

Pour permettre aux hommes de média de constater de visu la production minière, d’apprécier les différentes mesures prises pour la protection des travailleurs et de l’environnement ainsi que les initiatives développées pour les communautés locales ; la société minière Barrick a initié, le week-end dernier, une visite de terrain des hommes de média dans la mine d’or de Loulo-Gounkoto, dans le cercle de Kéniéba.

Cette visite des journalistes dans les mines de Loulo et de Gounkoto, qui est devenue une tradition depuis des années, a pour objectif de faire comprendre et d’informer l’opinion nationale sur tout le processus de production de l’or et de lever le tabou sur cette activité qui est suivie de loin par beaucoup de Maliens.

Ainsi, sous la conduite du responsable du département développement communautaire, Youssouf ONGOIBA, l’équipe des hommes de média a visité plusieurs départements et installations de même que les projets développés pour les populations locales.
La visite a débuté le samedi 1er juillet par les détails donnés par David SISSOKO sur les mesures de sécurité et santé au travail. Puis l’équipe a mis le cap sur le Parc à résidus. Un espace de plus de 300 hectares aménagé pour recevoir la boue après la récupération de l’or.
Selon les explications de Ibrahim SIBY, directeur de l’usine, ce parc à résidus respecte les critères internationaux en la matière.
Au niveau du site qui abrite l’extension du champ solaire, Cheick DIARRA a expliqué que 44 000 panneaux solaires étaient installés. Il a largement expliqué l’importance du solaire dans un pays comme le Mali, tout en précisant qu’il était difficile de remplacer totalement le thermal par le solaire, si bien que la production minière demande beaucoup d’énergie de jour comme de nuit.
À Yaléa, les visiteurs du jour ont visité la mine à ciel ouvert. Une carrière qui est à sa phase d’extension qui durera 6 ans avec 700 000 onces attendues.
Au niveau de la station de réfrigération, ce sont des installations de dernières générations qui permettent aux agents de travailler dans les bonnes conditions dans la mine souterraine en respirant de l’air frais et pur.
La société minière Loulo-Gounkoto met l’accent sur le développement communautaire. Dans ce cadre, des réalisations récentes ont été visitées par les journalistes.
Ainsi, l’axe reliant la porte d’entrée de la mine de Gounkoto au village de Mahinamine à la frontière avec le Sénégal a été réhabilité. Cette réhabilitation permet de faciliter l’évacuation des malades et la circulation des populations. Les travaux de cet axe routier de 5 km ont coûté plus de 171 millions de F CFA.
Dans le village de Kounda, un point d’adduction d’eau potable a été réalisé au grand bonheur de la population. Il est doté de 17 borne-fontaines et géré par un comité de gestion.
Quant au hameau Nèma, les femmes ont bénéficié d’une plateforme multifonctionnelle. Ce bâtiment construit par la société minière permet aux femmes d’être ensemble, de bénéficier diverses formations, surtout dans la transformation des produits locaux.
De Nèma, la délégation a mis le cap sur le Centre agrobusiness de Sakola où il est pratiqué la production maraîchère, agricole, horticole, l’embouche bovine, la pisciculture, l’aviculture, etc.
Ce centre qui est actuellement à sa phase de redynamisation met l’accent sur la formation et la production.
Aux dires des responsables du centre, les jeunes sont formés, installés, et reçoivent des appuis.
La deuxième journée a débuté par la visite de la mine souterraine de Gounkoto. Avant que l’équipe des journalistes conduites par des ingénieurs de la mine souterraine ne descende dans le sous-sol, Abdoul Aziz OUATTARA, chargé de la sécurité, a fait une induction sur les mesures de sécurité à respecter scrupuleusement et les dispositions à adopter en cas d’incident.
Dans la mine souterraine, les ingénieurs ont largement expliqué le travail titanesque abattu pour extraire l’or à des centaines de mètres de profondeur.
Il est à noter que Barrick met l’accent sur les employés locaux. Des jeunes du terroir sont recrutés, formés et mènent un travail remarquable. Actuellement, beaucoup de jeunes du terroir occupent des postes dans la production minière qui étaient jadis réservés aux expatriés.
Aussi, dans tout ce qu’elle fait, la société responsabilise les populations locales pour préparer la période post-mine. Ce qui justifie la multiplication des projets dans toutes les activités génératrices de revenus.

PAR MODIBO KONE

Source : Info Matin

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