La corruption et le détournement de fonds publics au profit de quelques individus sont devenus monnaie courante au sein de notre société, notamment dans le service public. Le cas du défilé militaire du 22 septembre passé en est un exemple. Nous auront été informé par une source fiable que les militaires participants aux défilés n’auraient pas eu la somme qu’ils devraient avoir. Selon cette source, il aurait été prévu pour les participants d’empocher 6000 f pour les trois jours de formation initiale et 15 000 f pour le défilé. Mais, à la grande surprise, ces participants n’auraient reçu que 3000 f au lieu 21000 f. Pire certains n’auraient pas eu ce même 3000 f du perdieum.
Selon certaine source les autorités ont décaissé deux milliards de francs CFA au budget de l’Etat pour permettre la bonne organisation de la festivité du 58e anniversaire de l’indépendance du Mali. C’est pour cette raison, il y a eu un grand défilé militaire digne son nom. En effet, qui parle de ce défilé, parle forcément de ressources financières et humaines pour le faire et avec bien entendu le professionnalisme. Pour ce défilé, tenu le samedi 22 septembre 2018, dans la rue principale de l’Aci 2000 et il a eu des milliers d’hommes et de femmes du rang de l’armée malienne, de la police nationale, de la garde nationale, de la gendarmerie nationale, de la protection civile, des douanes entre autres, qui y ont participé. Avant leur mobilisation, ils auraient été informés du montant du frais de participation. Il s’agissait de 6000 f pour les trois jours de formation initiale et 15000 f pour le défilé. Selon notre source cette somme n’a pas été reçue par les participants. Mécontents de cette situation, les participants au défilé se demandent ou est donc passé le reste de leur argent. Et de plus qui aurait osé détourner cette somme ? En tout cas, les autorités compétentes doivent prendre des mesures pour endiguer ce genre de chose. Le Ministre de la Défense et des anciens combattants, le Chef d’État major sont interpellés pour enquêter sur cette situation, démasquer les auteurs et les punir.
B. KONE
Source: Le Fondement