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Culture : AU SERVICE DE LA PAIX ET DE LA RECONCILIATION

L’atelier de lancement des Etats généraux de la culture a pris fin vendredi à l’issue de deux jours de travaux au Centre international de conférences de Bamako. La cérémonie de clôture était présidée par le secrétaire général du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Ondogoly Guindo.
Les participants de l’atelier ont formulé un certain nombre de recommandations. Dans le domaine de l’exploitation du patrimoine culturel, l’atelier a préconisé d’exploiter et de valoriser le contenu des manuscrits anciens et la symbolique des objets d’art ; d’insérer les savoir et savoir-faire locaux dans les programmes d’enseignement. Sur le plan politique, les participants estiment nécessaire de poursuivre la mise en œuvre de la politique culturelle du Mali et de renforcer l’implication des jeunes dans la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel. Ils demandent également d’établir une bibliographie sélective sur les thématiques abordées. Tout comme la formation et la sensibilisation des élus pour leur permettre de s’approprier et de mieux gérer les biens culturels.
Différents instruments de promotion et de développement de la culture ont été mis en place par des organismes régionaux et sous-régionaux et ratifiés par notre pays. Il s’agit de la Charte culturelle africaine de 1976, celle de la renaissance culturelle africaine de l’OUA et d’autres chartes et conventions internationales destinées à renforcer la politique culturelle du Mali et l’intégration sous-régionale de l’UEMOA et de la CEDEAO. L’atelier recommande de s’inspirer de ces documents.

Ramatoulaye Diallo NDiaye Ministre CultureIl demande également de célébrer en 2016, le quarantième anniversaire de la Charte culturelle africaine de 1976 et d’utiliser et promouvoir les langues nationales comme fondement du développement social, économique et culturel au sein des collectivités territoriales.
Au plan économique, la session souhaite l’institution d’un partenariat multi-acteurs (gouvernement, société civile, secteur privé…) dans les projets de développement local, en particulier dans le domaine de la culture.
Sur le plan structurel, l’atelier demande la création d’une agence de promotion des industries culturelles et d’un centre de ressources et de documentation. Les participants estiment nécessaire la création et la réhabilitation des équipements culturels de notre pays.
Après la lecture du rapport général, le secrétaire général du ministère de la Culture de l’artisanat et du tourisme, Ondogoly Guindo, a apprécié le travail accompli.
A partir du thème de « La culture, un levier pour la paix et le développement », les Etats généraux ont ouvert une plate-forme de dialogue entre les acteurs de la culture, publics, privés ou associatifs, les décideurs publics et les partenaires extérieurs sur les problèmes clefs du secteur dans un Mali post 2015. Dans ce contexte particulier, la culture doit agir résolument pour accompagner positivement le processus de paix et de réconciliation et sur les axes stratégiques des politiques culturelles en termes de préservation et de promotion des secteurs culturels au Mali et à l’extérieur, a indiqué Ondogoly Guindo.
L’atelier de lancement des Etats généraux marque ainsi une étape cruciale dans la mise en œuvre de la politique culturelle grâce à un discours faisant nettement apparaître à la fois un changement de cap et une priorisation des actions, qui doit se nourrir des documents existants et de nombreux processus de réflexion déjà engagés dans le passé, a préconisé Ondogoly Guindo.

Y. DOUMBIA

source : L Essor

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