Entre 1960 et 1989, 82 dirigeants africains ont été renversés ou tués; deux (02) seulement se sont retirés volontairement: Léopold Sédar Senghor en décembre 1980 et Ahmadou Ahidjo en novembre 1982.
La raison de la multiplication des putschs est toute simple: dans un système politique qui n’offre aucune possibilité d’alternance et de transfert pacifique du pouvoir, le changement ne peut intervenir que par la force. Ce constat a amené certains observateurs à soutenir à cette époque, avec une pointe d’ironie, que les coups d’État constituaient la manière de voter des Africains. L’irruption de l’armée sur la scène politique a été favorisée par le fait qu’il s’agit d’un corps social organisé qui dispose, en plus, de la force.
Quant au caractère cyclique des coups d’État dans un même pays, il s’explique par le fait que curieusement, la junte militaire qui s’installe au pouvoir s’enferme dans le schéma même qu’il a dénoncé.
Et d’un gouverneur qui épouse la veuve d’un ex-commissaire du MUJAO ?
Un des gouverneurs du septentrion malien aurait épousé la veuve d’un ex-commissaire du Mouvement pour l’unité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO). Nommé gouverneur pour assurer la sécurité des personnes et leurs biens, notre gouverneur «sécurise» sa propre existence en épousant une jolie et belle veuve, dont le défunt mari s’est distingué par ses atrocités sur la population des zones occupées.
L’Inter de Bamako