Les assassinats ciblés derrière la rive gauche du cercle de Ségou font fuir plusieurs populations locales vers la ville. Ces déplacés sont de plus en plus nombreux dans la commune de Sébougou.
Dans nos précédentes parutions, nous avions plusieurs fois évoqué le calvaire des populations de la rive gauche du cercle de Ségou où l’insécurité ne fait que s’accroitre. À la crise sécuritaire
s’ ajoutent les assassinats ciblés sur la base d’appartenance à une communauté ethnique ou sociale .
Face à la dégradation de la cohésion sociale et la multiplication des assassinats dans les localités derrière le fleuve, plusieurs habitants ont fui. Il ne se passe plus une semaine sans voir nos compatriotes de ces zones traverser le fleuve de Ségou avec leurs affaires et les quelques bétails dont ils disposent.
Dans la ville de Ségou, c’est dans la commune de Sébougou où ils ont pris quartier. Selon nos sources, ils sont au nombre de 321 déplacés venus des localités comme Konan, Bilangourou, Siribala, Farako, Bewani, Doura fuyant l’insécurité et les (…)
DEMBA KONTE
Source: NOUVEL HORIZON