Alors que la crise au sein du Conseil National du Patronat du Mali paralyse le secteur privé, le ministre de tutelle, à savoir celui en charge de l’Industrie et du Commerce,semble ne point s’en émouvoir. Il reste passif devant la gravissime situation. Et pourtant, il est le premier à être concerné par cette crise qui n’a que trop duré. Va-t-il enfin se réveiller pour s’impliquer afin qu’on trouve une issue favorable à cette rocambolesque affaire ? Au nom de la solidarité gouvernementale, le ministre en charge de l’Industrie et du Commerce va-t-il rappeler à son collègue de la Justice la nécessité de diligenter cette affaire ?
Probablement le bout du tunnel ce lundi 15 février 2921. En tout cas,c’est l’espoir que beaucoup de Maliens fondent en la Justice malienne afin qu’elle tranche ce différend qui oppose deux camps pour le contrôle du CNPM. Mamadou Sinsy Coulibaly et Amadou Sankaré dit Diadié se disputent la présidence du Patronat depuis octobre 2020. Cette guerre de clochers entretenue à satiété par la Justice ne fera que tuer à petit feu le secteur privé. Il est temps que les autorités politiques, à commencer par le ministre en charge du secteur privé, prennent à bras le corps cette affaire afin que ce contentieux puisse être vidé. Ce dernier ainsi que son collègue de la Justice sont fortement interpellés pour qu’ils s’impliquent, afin de sauver le Patronat d’un naufrage certain.
Le Mali traverse déjà une quadruple crise, politique, sécuritaire, économique et sanitaire. Va-t-il laisser cette affaire prendre une autre dimension aux conséquences graves pour l’économie ?
La réponse du ministre de l’Industrie et du Commerce devra être non.Pour ce faire, il lui est demandé de s’impliquer personnellement pour qu’il y ait une issue favorable au grand bonheur du secteur privé, poumon de l’économie malienne.
En Somme, M. ArounaNiang est désormais face à l’histoire et à ses responsabilités. Il est fortement sollicitépour mettre fin à cet imbroglio judiciaire.
Youssouf Sissoko
Souerce: Inf@sept